"Quand on crée ainsi une même machine qui contient YouTube, Facebook, TF1 et Dostoïevski, eh bien ayons l'honnêteté de le dire : Dostoïevski est mal barré. C'est évidemment plus compliqué de se concentrer sur le destin de Raskolnikov et de s'interroger en tournant les pages pour savoir si sa culpabilité va l'obliger à dire qu'il a tué la vieille... que de filer rancard à une fille sur Facebook. Le danger, c'est ça. Arrêtons de tout centraliser sur une même machine."

Frédéric Beigbeder, chroniqueur et écrivain qui vient de publier Premier bilan après l'apocalypse (Grasset), dans un entretien au Point, le 8 septembre.

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