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Un détail de l'affiche.

Didier Ottinger offre à la France la première grande rétrospective consacrée au peintre américain Edward Hopper, puisqu'il est le commissaire de l'exposition qui se tiendra à Paris au Grand Palais du 10 octobre au 28 janvier. Cet événement suscite une vingtaine de parutions. La RMN-GP prévoit le classique catalogue de l'exposition (368 p., 45 euros) ainsi que l'album à 9 euros et le guide à 18,50 euros, mais aussi un livre de textes Relire Hopper, présentés par Alain Cueff. L'application "D'une fenêtre à l'autre" sera aussi disponible sur App Store et Android Market dès octobre, au prix de 2,99 euros. Comme toute exposition importante, elle sera accompagnée d'un volume "Découvertes Gallimard", signé du commissaire d'exposition, le 13 septembre, mais aussi d'un opus chez Beaux Arts éditions le 10 octobre. De grandes monographies sont annoncées, à commencer par celle d'Emmanuel Pernoud, Hopper, peindre l'attente chez Citadelles & Mazenod le 2 octobre (189 euros), qui soulève la question de la représentation de l'attente. Notons aussi la parution cette semaine d'Edward Hopper : lumière et obscurité de Gerry Souter chez Parkstone, ainsi que d'Edward Hopper à New York d'Avis Berman (Soline), et en octobre d'Edward Hopper : de l'oeuvre au croquis de Deborah Lyons chez Prisma.

Le jeune public aura droit à son Livre de coloriages Hopper, à paraître le 19 septembre chez Palette..., à l'album Hopper et moi de Mila Boutan (24 septembre, RMN-GP), ainsi qu'à un numéro de la revue Dada le 20 septembre. Enfin, plusieurs livres de textes seront disponibles, de la biographie classique, à l'instar de Edward Hopper : le dissident de Claude-Henri Rocquet (3 octobre, Ecriture) ou Edward Hopper de Karin Müller (le 12 octobre, Barley/Guéna), à la variation littéraire. En effet, la RMN-GP annonce le 10 septembre un recueil de nouvelles consacrées au peintre avec des signatures comme Paul Auster. Chez Scala, Jean-Pierre Naugrette fait de l'artiste new-yorkais un personnage de roman dans Edward Hopper, rhapsodie en bleu. Le romancier Thomas Vinau lui consacre un portrait, vision intime de son oeuvre dans Bric à brac hopperien (Alma, 27 septembre) tandis que Franz Bartelt, dans Hopper : l'horizon intra muros (Invenit, 15 novembre) évoque dans une prose poétique le tableau Nighthawks, peint en 1942.

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