Décédé samedi 24 avril, à 69 ans, Denis Guedj, né en 1940 à Sétif, en Algérie, a obtenu son premier succès littéraire en 1998 avec son roman Le théorème du perroquet (Seuil), dans lequel il retraçait, dans un style accessible, la longue histoire des mathématiques.

Le talent de vulgarisateur du mathématicien, qui enseignait à l'université Paris VIII, transparaît également dans ses “Chroniques mathématiciennes”, publiées mensuellement dans le quotidien Libération jusqu'en 1997, qui passaient avec impertinence l'actualité politique, sociale et culturelle au filtre des mathématiques.

Ces chroniques furent par la suite rassemblées dans un volume intitulé La gratuité ne vaut plus rien et autres chroniques mathématiciennes, paru en 2000 au Seuil.

En 2000, toujours au Seuil, paraissait Le mètre du monde, une étude consacrée à l'invention du système métrique et à la manière dont son emploi s'est généralisé.

Enfin, en 2005, il publiait chez Robert Laffont Zéro, un roman racontant l'invention du zéro à travers l'histoire de cinq femmes vivant à des époques différentes.

On lui doit également, au cinéma, une fiction documentaire intitulée La vie, t'en as qu'une, sortie en 1978.