Économie et gestion

A l'américaine

Economie gestion - Photo Olivier Dion

A l'américaine

Confronté à un marché en perte de vitesse, les éditeurs d'économie et de gestion modernisent leurs catalogues et s'inspirent du modèle anglo-saxon avec des titres en anglais dans le texte, des essais business ou sur l'art du pitch. _par Charles Knappek

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Par Charles Knappek
Créé le 26.10.2018 à 20h06

Les chiffres sont parfois trompeurs. En recul plus marqué qu'en 2017 (- 2,5 % en euros constants qu'en 2016 (- 1,5 %) d'après nos données Livres Hebdo/I+C), le marché du livre d'économie et de gestion continue d'évoluer à deux vitesses. Alors que le segment universitaire confirme année après année ses difficultés structurelles, les -ouvrages destinés aux professionnels et au grand public tirent -davantage leur épingle du jeu, portés par diverses initiatives éditoriales et le rebond inattendu de segments comme les méthodes d'enrichissement personnel (voir p.79). Nouvelles collections, couvertures plus attractives, mais aussi multiplication des ouvrages paraissant en hors collection... tous les moyens sont bons pour « dépoussiérer » le rayon et capter un lectorat désireux d'aller à l'essentiel ou de se former aux arcanes d'un monde en perpétuelle évolution.

Florian Migairou, Eyrolles- Photo OLIVIER DION

L'innovation vient des Etats-Unis

Le défi est d'autant plus difficile à relever que le nombre de librairies proactives sur l'économie et la gestion a tendance à diminuer. « C'est à nous, éditeurs, qu'il appartient d'accompagner les libraires de manière percutante en rajeunissant nos titres et en développant des thèmes forts », admet Florian Migairou, responsable éditorial chez Eyrolles. « Il y a encore quelques années, les livres professionnels étaient fonctionnels avant tout, et pas forcément attirants pour l'œil, relève Karine Bailly de Robien, directrice associée chez Leduc.s. Il y a maintenant un vrai renouveau dans l'approche et dans la fabrication. »

Dominique Gibert, Diateino- Photo OLIVIER DION

Comme souvent, le vent de l'innovation souffle depuis les Etats-Unis, aussi bien sur le fond que sur la forme, sans que les éditeurs aient parfois même leur mot à dire : certains ouvrages en traduction doivent contractuellement être adaptés tels quels, sans modification possible des visuels des couvertures. C'est le cas des livres de Robert Green, chez Alisio, la marque business de Leduc.s, qui publiera courant 2019 Les lois de la nature humaine, ou du nouveau Jason Fried-David Heinemeier Hansson, Soyez plus efficace et moins stressé, à paraître en janvier chez Maxima.

Philibert Adamon, Pearson- Photo OLIVIER DION

Mais avec ou sans cette contrainte, les éditeurs s'inspirent de toute manière des codes du livre à l'anglo-saxonne. Dunod a ainsi augmenté le nombre de ses essais business, dont plusieurs adoptent ou conservent un titre en anglais tout en mettant l'accent sur les visuels des couvertures. Le « digital evangelist » Stéphane Mallard a déjà franchi les 7 000 exemplaires vendus avec Disruption, paru en mai, dans lequel il analyse les bouleversements économiques actuels et donne des pistes pour éviter de se faire soi-même « disrupter ». En septembre, deux autres titres étayent l'anglophilie de Dunod : Platform strategy, rédigé par deux Français mais d'abord publié en anglais au Royaume-Uni, conserve son titre original. De la même manière, le best-seller mondial de Ben Horowitz, Hard things - en massives lettres noires sur fond jaune poussin -, explique comment « entreprendre dans l'incertitude ». Chez Diateino, Reinventing organizations de Frédéric Laloux, doublé d'une version illustrée parue en 2017, voit son succès perdurer et a permis d'attirer de nouveaux auteurs. « Nous publions peu, car nous sommes très sélectifs, précise Dominique Gibert, la dirigeante et fondatrice de Diateino. Cependant, en 2018, nous avons augmenté notre production, 16 livres en tout, dont 3 traductions, parce que nous avons reçu de beaux projets qu'il nous a paru important de publier. » On citera aussi Les Liens qui libèrent, dont le Bullshit jobs de David Graeber est le livre événement de la rentrée.

Odile Marion, Dunod- Photo OLIVIER DION

Anglicismes

Tout aussi flashy et « anglais friendly » sont les couvertures de la série récemment lancée par Eyrolles autour des nouvelles méthodes de travail et d'innovation. Deux titres ont déjà paru, L'art du pitch (voir p. 76), et Hooked, qui fait la part belle aux neurosciences. Ces titres sont traduits, tout comme ceux de la nouvelle collection « Build + Become » d'Alisio dont six premiers titres sont annoncés pour février. Dans cette série identifiable à ses couvertures cartonnées noires, chaque ouvrage comportera 20 leçons concises, visuelles et efficaces expliquant des concepts clés en schémas et en images. « Les livres sont organisés en double page et conçus pour un public qui manque de temps, décrypte Karine Bailly de Robien. En cinq minutes, le lecteur a accès à la notion et peut passer à l'action. » De son côté, Eyrolles complète en novembre son offre avec une autre collection centrée sur l'efficacité professionnelle dont les titres seront consacrés à l'art de convaincre ou à la prise de décision. Chez De Boeck, la collection « Happiness@work », ouverte au printemps avec deux premiers titres, -s'enrichit fin octobre d'un nouvel opus : Le bonheur d'être leader.

Karine Bailly de Robien, Leduc.S- Photo OLIVIER DION

Les anglicismes n'ont pas attendu 2018 pour s'inviter dans les programmes de parution. Ainsi chez Pearson, on ne change pas une formule qui gagne. L'éditeur continue d'alimenter sa série de livres au format à l'italienne : Passer en mode workshop agile, paru début 2018, a pris la suite de Passer en mode workshop, et une nouveauté est annoncée pour décembre : Bâtir une organisation collaborative. « Ce titre est moins dans l'opérationnel et plus dans la stratégie de design organisationnel, pour que le cadre favorise la collaboration. C'est l'étape d'avant le mode workshop », décrypte Philibert Adamon, éditeur business chez Pearson. En parallèle, l'éditeur a expérimenté un nouveau format 21 × 15 cm sur un positionnement prix moins élevé que de coutume avec Disrupteur, un recueil de citations du patron d'Amazon, Jeff Bezos.

Hélène Willerval, Vuibert- Photo OLIVIER DION

Sur le segment des parcours d'entrepreneurs, là encore, les éditeurs regardent souvent de l'autre côté de l'Atlantique. La biographie d'Elon Musk (Eyrolles) reste une exception quant à l'ampleur de son succès avec près de 15 000 ventes. Et les éditeurs continuent d'expérimenter : Dunod a publié Airbnb story et Une histoire de confiance, par l'un des fondateurs de Darty ; Maxima alimente régulièrement sa collection « Master class », récemment modernisée, de nouveautés et nouvelles éditions, dont des titres consacrés à Steve Jobs et Richard Branson. Les ouvrages de témoignages inspirants sont une autre manière de capter un lectorat plus large. First parie sur Into the french tech, paru le 13 septembre, dans lequel les deux auteures ont demandé à 50 fondateurs de start-up de raconter leurs astuces, mais aussi leurs difficultés. Chez Diateino, Comme elles, entreprenez votre vie ! recueille les témoignages de 30 femmes entrepreneures, chefs d'entreprise ou ministres, tandis que DNVB (pour Digitally Native Vertical Brands, paru chez Maxima) se penche sur les marques « surdouées du commerce digital ».

Développement personnel

Un nombre croissant d'ouvrages établissent des passerelles entre développements personnel et professionnel. Fin novembre, Alisio publie L'esprit du leader, qui montre qu'il n'y a pas d'efficacité professionnelle sans développement personnel. Chez De Boeck, une petite série Vraiment..., consacrée au développement personnel dans le cadre de la vie professionnelle, est lancée ce mois d'octobre avec trois titres. De son côté, Dunod, enrichit de trois nouveautés la collection « 2H Chrono », lancée l'an dernier, qui emprunte aux deux univers. « Nous faisons toutefois attention à maintenir le distinguo entre l'efficacité professionnelle, par exemple avec Mieux s'organiser, et le développement personnel avec un titre comme Mieux dormir », précise Odile Marion, directrice éditoriale entreprise, gestion et management. L'éditeur n'exclut pas d'organiser la collection en deux séries distinctes.

De la même manière, l'un des enjeux pour Eyrolles en 2019 sera de clarifier ses différents niveaux de collections. Au -printemps, l'éditeur va redéployer les titres de « Livres -outils » avec de nouvelles couvertures et maquettes intérieures. Dans le cadre de cette évolution, les habituels CD -insérés en -troisième de couverture devraient être remplacés par des compléments numériques. « Nous lançons aussi en janvier une opération commerciale sur notre petite collection "-Basic", avec une douzaine de titres, que nous avons relookée récemment, indique Florian Migairou. Ce sont des petits livres à 12 euros, au format à l'italienne qui tiennent dans la poche. Ils seront sur des présentoirs. » De son côté, Alisio va lancer en janvier une collection de poches. Six premiers titres, dont deux achats, ouvriront la série. « Nous souhaitons donner une seconde vie à nos titres du fonds, explique Karine Bailly de Robien. -L'important pour nous est d'être bien identifié comme éditeur de poche. A moyen terme, nous allons vite augmenter la production. »

Par leur sujet, certains titres attirent aussi un lectorat pas toujours habitué à fréquenter le rayon économie et gestion. C'est le cas des ouvrages traitant des réseaux sociaux : Eyrolles annonce par exemple pour février Communiquer comme un pro sur YouTube, Facebook et Instagram. « Ce livre s'adresse aux professionnels en entreprise qui ont besoin d'outils de base, aux entrepreneurs, aux personnes qui veulent faire du crowdfunding, mais aussi à tous les jeunes qui rêvent de se faire connaître sur Internet. Son public est beaucoup plus jeune que notre lectorat traditionnel », explique Florian Migairou. Chez Diateino, 101 questions sur Instagram répond aux mêmes problématiques. « J'étais assez réticente à l'idée de publier ce livre car je pensais qu'on trouvait beaucoup d'informations sur Internet, confie Dominique Gibert. Mais au final, les ventes sont bonnes. En six mois, nous avons dépassé les 1 000 exemplaires vendus. »

Résistance des ouvrages de référence

Le grand public reste un axe de développement recherché, via la publication de beaux livres. Le succès l'an dernier du très grand format traduit de l'allemand L'économie comme vous ne l'avez jamais vue (Eyrolles), organisé en 99 infographies, montre qu'il est possible de toucher un large lectorat en faisant de la vulgarisation intelligente. Cet automne, Dunod fait de son beau livre 24 heures d'innovations l'un de ses enjeux de fin d'année. L'ouvrage, dont la couverture représente une femme nue enlaçant un robot, imagine une journée dans le futur à travers tous les aspects de la vie quotidienne (maison connectée, sommeil augmenté, transhumanisme...).

Sur le marché universitaire, les gros ouvrages de référence résistent à la morosité ambiante, à l'instar des « Livres en or » de Dunod, qui a publié en juin une nouvelle édition de son Communicator. Ce segment particulier des « bibles » attire : spécialiste du professionnel, Eyrolles tente une incursion dans le supérieur avec L'économie, lourd manuel de référence de plus de 1 000 pages destiné au premier cycle universitaire et publié en partenariat avec Sciences po Paris. « Les thèmes traités dans le livre ont été choisis par un panel d'étudiants interrogés par les auteurs », précise Florian Migairou. L'éditeur ne prévoit pas, pour le moment, de publier d'autres titres universitaires, contrairement à Vuibert, très offensif sur les livres de référence. La marque du groupe Albin Michel a publié fin mai la première édition d'un Communication dirigé par Thierry Libaert, qui était jusqu'alors l'un des coauteurs du Communicator de Dunod. Vuibert mise aussi sur Finance d'entreprise et Comptabilité générale. « Nous avons déjà Ressources humaines, alias le Peretti, dans notre collection "Vuibert Gestion", note Hélène Willerval. Notre objectif est d'installer de nouveaux ouvrages de référence dans un contexte de tension des ventes pour les formats plus légers. »

Double cible

Déjà bien implanté sur le segment, Pearson renforce pour sa part ses positions avec Introduction à l'économie, porté par Daron Acemoglu. Paru fin août, le titre avait déjà atteint 1 000 ventes à la mi-septembre, selon Hélène Jean-Baptiste, responsable enseignement supérieur, qui précise que, « comme tout le monde, nous nous sommes posé la question de la pertinence des gros livres de référence, mais on observe qu'il y a toujours un public. C'est rassurant commercialement parlant, mais aussi d'un pur point de vue intellectuel. »

Toujours fidèle au domaine de l'érudition qui fait à la fois sa fierté et sa renommée, Economica table aussi sur quelques titres susceptibles de « connaître une diffusion sympathique », selon son fondateur, Jean Pavlevski, comme La quête de la prospérité du Chinois Justin Yifu Lin, consacré au décollage économique des pays en développement. Paru en 2012 aux Etats-Unis, l'ouvrage a rencontré un large écho international. Pour le printemps 2019, l'éditeur annonce aussi Economie des unions monétaires d'Hubert Kempf. « Ce livre est exceptionnel, assure Jean Pavlevski. Nous avons déjà reçu des demandes de la part des Américains, des Chinois et des Japonais pour le traduire. » Chez De Boeck Supérieur, La mondialisation sur la sellette est l'essai de l'automne.

Face aux difficultés du marché universitaire, les éditeurs adoptent de plus en plus un positionnement double cible : « Sur des sujets comme le marketing, l'entrepreneuriat ou -l'innovation, nous tendons vers des formats différents car les -attentes des -étudiants évoluent », indique Hélène Jean--Baptiste. Cette année, Pearson a ainsi publié L'identité de marque, grand format très illustré et coloré, centré sur la pratique. De la même manière, certains titres de prime abord destinés aux professionnels captent eux aussi un lectorat étudiant.

Chez Dunod, la collection « La boîte à outils », -modernisée en janvier dernier, a ainsi évolué avec son public. « Nous l'avons conçue au départ comme une collection professionnelle, rappelle Odile Marion. En réalité certaines thématiques -intéressent tous les publics, comme Ecrire pour le Web, qui vient de paraître. » Même logique chez Vuibert concernant la collection « Pro en », lancée en janvier dernier, qui revendique une « accultu-ration réciproque » dans le traitement et l'approche des sujets. « Le caractère visuel, concret et truffé de cas d'entreprises leur permet de toucher à la fois les pros et les étudiants en alternance qui ne veulent pas d'un manuel -universitaire classique », -explique Hélène Willerval, responsable des pôles universitaire et professionnel. Elle ajoute : « Nous avons mené une réflexion éditoriale pour établir des passerelles entre les mondes académique et professionnel. Nous développons les cas pratiques et les témoignages, y compris dans les manuels universitaires. C'est important de ne pas être qu'académique car les étudiants ont du mal avec le texte à la ligne. »

L'enrichissement clés en mains

Les livres dédiés aux techniques d'enrichissement personnel réalisent un retour remarqué sur les tables des libraires. Les titres du fonds enregistrent des niveaux de ventes inédits et les éditeurs publient de nombreuses nouveautés.

Laurent du Mesnil, Maxima- Photo OLIVIER DION

Enrichissez-vous », -affirmait déjà François Guizot sous la monarchie de Juillet. 178 ans plus tard, la formule n'a rien perdu de son actualité. Dans les classements des meilleures ventes, elle a même tendance à reprendre de la vigueur.

Les livres de « recettes » pour -gagner de l'argent, reposant sur l'expé-rience de -particuliers plus malins que tout le monde ou sur le parcours d'entrepreneurs reconnus, connaissent actuellement un fort regain d'intérêt. Emblématiques de ce mouvement, les mystérieuses éditions PACA, basées à Marseille, publient depuis septembre 2017 et n'ont que deux titres à leur catalogue : Adieu patron et Enfin rentier. Le premier prétend donner les clés pour devenir rentier en dix-huit mois grâce à l'immobilier. Il s'est hissé en 20e position de notre classement GFK/Livres Hebdo des meilleures ventes de livres d'éco-gestion (lire p. 82). Le second explique comment « devenir multimillionnaire avec l'e-commerce » et est 66e.

Retournement

Ces titres sur l'enrichissement personnel, s'ils sont publiés par un nouvel acteur, sont loin d'être une exception. Spécialistes du genre, les éditions Maxima, dirigées par Laurent du Mesnil et Stéphane Derville, signalent elles aussi le retournement du marché en faveur de ce type d'ouvrages, nombreux dans leur catalogue. « Ces titres sont fidèles à leur thématique, ce qui change, c'est qu'on humanise le traitement du sujet, résume Laurent du Mesnil. Les auteurs que nous publions sont crédibles parce qu'ils s'appuient sur leur parcours personnel. On n'est pas dans ma vie/mon œuvre, mais dans mon œuvre/mes techniques. » La plupart des meilleures ventes de Maxima ne sont pas des nouveautés, mais des livres du fonds comme Tout le monde mérite d'être riche ou Comment je me suis constitué un patrimoine de plusieurs millions d'euros. Ce qui n'empêche pas l'éditeur de lancer régulièrement des nouveautés : 107 principes immobiliers, paru en septembre 2017, est sa meilleure vente de l'année écoulée ; en février prochain, il proposera Mes secrets d'investisseur, dans lequel l'auteur Gabriel Jarrosson livre « les principes méconnus » qui lui ont « permis de gagner beaucoup d'argent ».

Faire fortune

Dans la même veine, L'art du trading (Eyrolles), pourtant paru en 2015, a enregistré un bond de ses ventes depuis un an. De nouveau chez Maxima, Warren Buffett : 24 leçons pour gagner en Bourse et Le guide complet du trading rencontrent également un large écho, moindre cependant que La Bourse pour les nuls (First), leader sur ce segment.

Dans un genre voisin, le long-seller La semaine de 4 heures de Timothy Ferriss (Pearson) ne s'est jamais aussi bien porté. « Nous avons dépassé les 15 000 exemplaires depuis le début de l'année, confie Philibert Adamon, éditeur business et management chez Pearson. Ce livre est bien plus qu'un recueil de conseils pour faire fortune, il promeut l'entrepreneuriat comme mode de vie. L'auteur explique qu'une fois qu'on a lancé un business qui fonctionne et délégué les tâches aux bonnes -personnes, l'entreprise va tourner toute seule. »

En toute logique, les éditeurs continuent donc d'investir le segment : en mai, Robert Laffont publiait le dernier Marc Fiorentino, Votre argent : gérez mieux, gagnez plus !, tandis qu'Alisio proposait une nouvelle traduction du best-seller mondial Réfléchissez et devenez riche.

Cet automne, les éditions PACA renforcent quant à elles leur maigre catalogue avec trois nouveaux livres aux titres évocateurs : Money boss, Vive l'immobilier ! et Vendre ! Vendre ! Vendre !. Avant que la mode ne passe ?

Les 50 meilleures ventes Economie et gestion

L'an dernier, seuls deux livres traitant de l'enrichissement personnel figuraient dans notre classement GFK/Livres Hebdo des meilleures ventes d'éco--gestion. Ils sont cinq cette année, dont deux dans le top 10 : Votre argent : gérez mieux, -gagnez plus ! de Marc -Fiorentino (Robert -Laffont, 3e) et La Bourse pour les nuls (7e) qui devient le livre First le mieux classé alors qu'il était seulement 33e l'an dernier. Cette tendance -exceptée, quelques rares -nouveautés parviennent à -disputer les premières places sur des thématiques diamétralement opposées : DRH : la machine à broyer (Cherche Midi, 9e) est -anxiogène -tandis que L'économie symbiotique : régénérer la planète, l'économie et la société (Actes Sud, 16e) joue la carte positive. Parmi les publications récentes, Disruption de Stéphane Mallard (Dunod), paru en mai 2018, s'impose déjà en 33e position. Côté beau livre, la 37e place de L'économie comme vous ne l'avez jamais vue vient récompenser le pari éditorial d'Eyrolles.

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