Délégué général du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, Franck Bondoux a réuni la presse locale, mercredi 4 novembre, pour réagir à l'annonce la veille par le maire d'Angoulême, Philippe Lavaud, d'une refacturation au festival de 140 000 euros au titre de prestations techniques assurées par la ville.

“C'est dans le champ de l'économie publique qu'il convient de trouver une solution”, a déclaré Franck Bondoux, cité par le quotidien Sud Ouest.

L'organisation du festival pourrait solliciter l'agglomération du Grand Angoulême ainsi que le ministère de la Culture pour boucler le budget de sa 37^e édition, du 28 au 31 janvier prochain.

Philippe Lavaud et le délégué général du FIBD s'interpellent depuis une semaine par déclarations aux médias et conférences de presse interposées au sujet des 400 000 euros de prestations techniques (montage des tentes, barrières, câbles électriques) que la ville ne veut plus financer seule, en plus de la subvention d'un million d'euros qu'elle alloue annuellement au festival.

Mardi, Philippe Lavaud a expliqué que la refacturation de 140 000 euros correspondait à la mise à disposition d'une quarantaine d'intérimaires embauchés spécialement pour la manifestation.

“Le festival n'est pas en capacité d'absorber ces 140 000 euros [...], réplique Franck Bondoux, cité par Sud Ouest. Ni les éditeurs, ni les sponsors, ni le festival sur ses fonds propres ne peuvent trouver une telle somme”, précise-t-il, tout en assurant avoir “bon espoir. J'ai cru percevoir une dynamique, une ébauche de solution dans les propos de Monsieur Lavaud”, a ajouté le délégué général.