Les fermetures de librairies inquiètent les organisations professionnelles québécoises

Les fermetures de librairies inquiètent les organisations professionnelles québécoises

Selon l'Association des libraires du Québec et l'Union des écrivaines et écrivains québécois, 20 établissements ont fermé depuis 2010.

Par Julia Deck
avec jd Créé le 15.04.2015 à 20h04

Dans un communiqué conjoint diffusé le 16 mai, l'Association des libraires du Québec (ALQ) et l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (Uneq) s'inquiètent de l'impact à long terme des fermetures de librairies qui se multiplient à travers le Québec : 20 établissements dans 10 régions ont baissé le rideau depuis 2010.

Des pistes de sortie de crise sont esquissées par Serge Poulin, président de l'ALQ, pour lequel «il s'avère important de soutenir la relève dans les démarches de financement liées à la reprise d'une librairie et surtout de mettre en valeur le service-conseil hors pair des libraires, ainsi que leur librairie, lieu d'échanges et de découvertes. La professionnalisation de la gestion des commerces grâce, entre autres, aux formations prodiguées par l'ALQ et une attention plus marquée à proposer un enrichissement culturel autour du livre semblent prometteuses».

La présidente de l'Uneq, Danièle Simpson, rappelle pour sa part que «pour les écrivains, le libraire indépendant est précieux, car il peut prendre fait et cause pour un auteur, un genre, un style, indépendamment de toute force marketing. Ces libraires sont des passeurs et ils contribuent précieusement à créer des lecteurs pour nos oeuvres».
15.04 2015

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