Sorcières

Stimulés par le succès de Sorcières : la puissance invaincue des femmes, de la journaliste Mona Chollet (Zones, 2018, voir p. 40), plusieurs éditeurs surfent sur la tendance witch. Après Katia Bougchiche, qui invitait à s'initier au « féminin des origines » dans L'éveil des sorcières (Leduc.s, 1er octobre), Jack Parker a mis au point le « grimoire de sorcellerie moderne »Witch, please, illustré par Diglee et disponible depuis le 30 octobre chez Pygmalion. Pour Caroline Michel et Aurélie Godefroy, les femmes sont Toutes des sorcières (Larousse, 27 novembre). Elles livrent la recette de « 50 rituels sacrés pour se reconnecter à sa puissance féminine ». Plon édite le 14 novembre, dans sa collection de poche « L'abeille », La sorcière et l'Occident, de l'historien Guy Bechtel, qui lie la liquidation massive des « sorcières » en Europe à l'émergence de la modernité religieuse. La sorcière reste une figure littéraire. Tandis que la poétesse russo-américaine Taisia Kitaiskaia recense « 30 écrivaines aux pouvoirs extraordinaires » dans Les sorcières de la littérature (Autrement, 6 novembre), deux romancières de la rentrée placent les magiciennes au centre de leur récit. Stéphanie Janicot d'abord, dans Le réveil des sorcières, une enquête en lisière de la forêt de Brocéliande sur la mort d'une guérisseuse (Albin Michel, 2 janvier). Isabelle Sorente ensuite, qui interroge l'empreinte psychique des chasses aux sorcières et des secrets de famille dans Le complexe de la sorcière (Lattès, 8 janvier).

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