Le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil a accueilli pour la 30e édition, du 26 novembre au 1er décembre 2014, 162 100 visiteurs, un chiffre stable par rapport à l’an dernier selon sa directrice, Sylvie Vassallo. Le réaménagement des rythmes scolaires et les grèves dans certains établissements ont réduit la fréquentation des classes et des centres de loisirs à 29 000 enfants, contre 33 000 en 2013, et le mercredi est ainsi apparu plus calme. En revanche, le public familial a été au rendez-vous dès le vendredi soir, tout comme les professionnels, de plus en plus avertis sur le numérique, pour lesquels la manifestation se révèle un lieu de formation incontournable, les éditeurs revendiquent de bonnes ventes, y compris le lundi.
L'édition 2014 confirme ainsi le succès récurrent du Salon du livre et de la presse jeunesse, qui fêtait cette année ses 30 ans,avec notamment une magnifique exposition “Passages” d’originaux des artistes majeurs que sont Quentin Blake, Blexbolex, Serge Bloch, Carll Cneut, Philippe Corentin, Elzbieta, Wolf Erlbruch, Jean-François Martin et Kveta Pacovska, marquant “le caractère artistique indiscutable de la littérature pour la jeunesse” selon Sylvie Vassallo.
“La littérature pour les ados est une fabrique de lecteurs”
Montreuil est aussi devenu le salon des adolescents, lecteurs de fiction – fantasy, dystopie, récits intimes – qui font les bonnes ventes en librairie. Ils sont venus en nombre notamment vendredi soir pour la nocturne qui leur était destinée et ont participé à la “battle de critiques littéraires”. Ces lecteurs avertis, très organisés et très informés des signatures par le site du salon ou par Twitter aiment discuter avec leurs auteurs favoris, certaines blogueuses n’hésitant pas à les monopoliser pendant de longs moments.
“Cette pratique culturelle va de pair avec le développement des blogs ados. C’est un mouvement qui peut sembler très souterrain mais qui est très visible sur le salon : la littérature pour les ados est une fabrique de lecteurs”, se félicite Sylvie Vassallo alors qu’on pouvait les voir faire la queue devant Timothée de Fombelle, Cathy Cassidy ou Joseph Delanay, dont L’apprenti épouvanteur vient d’être adapté au cinéma.
“Tous les ans, c’est la grand-messe, c’est génial”, se félicite Didier Barrault, fondateur des éditions Palette, qui note toutefois une moindre fréquentation du côté des éditeurs d’art et des petits éditeurs au premier étage. “Mais nos livres sont chers” reconnaît-il en se faisant l’écho des inquiétudes des bibliothèques et des CDI aux budgets d’acquisition en baisse.
Les grands stands du rez-de-chaussée et de l’étage ont en revanche un peu monopolisé l’attention des visiteurs. l’ensemble Flammarion Jeunesse-Casterman-Gallimard Jeunesse, qui a vendu 300 exemplaires du Livre de perle, de Timothée de Fombelle (Pépite du roman), annonce une hausse de plus de 20 %, comme Nathan (à l’étage), qui a vendu 221 exemplaires de Nos étoiles contraires.
Au rez-de-chaussée, la grande scène littéraire de 200 places, nouvelle cette année, a systématiquement fait le plein, pour les rencontres et pour la performance artistique du “Jardin partagé (extra)ordinaire” à laquelle ont participé onze illustrateurs dimanche matin. “La diversité de propositions du salon souligne le caractère à la fois populaire et exigeant de la littérature de jeunesse”, se réjouit Sylvie Vassallo.
Montreuil est le lieu où s’expriment les professionnels
Montreuil fait aussi l’actualité puisque Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, est venue mercredi y annoncer les dates de la grande Fête de la littérature jeunesse en juillet, dont Vincent Monadé, président du Centre national du livre, a dévoilé les modalités lundi. Elle est revenue dimanche, en famille et en voisine, avec le Premier ministre Manuel Valls.
La manifestation organisée le soir de l’inauguration par les auteurs et illustrateurs jeunesse de la Charte, table ronde d’information sur la trop faible rémunération et la retraite des auteurs, et celle des auteurs protestant contre l’arrêt d’Autrement Jeunesse a confirmé que Montreuil est bien le lieu où s’expriment les professionnels.
La 31e édition du Salon du livre et de la presse jeunesse est prévue du 2 au 7 décembre 2015 à Montreuil.
L'édition 2014 confirme ainsi le succès récurrent du Salon du livre et de la presse jeunesse, qui fêtait cette année ses 30 ans,avec notamment une magnifique exposition “Passages” d’originaux des artistes majeurs que sont Quentin Blake, Blexbolex, Serge Bloch, Carll Cneut, Philippe Corentin, Elzbieta, Wolf Erlbruch, Jean-François Martin et Kveta Pacovska, marquant “le caractère artistique indiscutable de la littérature pour la jeunesse” selon Sylvie Vassallo.
“La littérature pour les ados est une fabrique de lecteurs”
Montreuil est aussi devenu le salon des adolescents, lecteurs de fiction – fantasy, dystopie, récits intimes – qui font les bonnes ventes en librairie. Ils sont venus en nombre notamment vendredi soir pour la nocturne qui leur était destinée et ont participé à la “battle de critiques littéraires”. Ces lecteurs avertis, très organisés et très informés des signatures par le site du salon ou par Twitter aiment discuter avec leurs auteurs favoris, certaines blogueuses n’hésitant pas à les monopoliser pendant de longs moments.
“Cette pratique culturelle va de pair avec le développement des blogs ados. C’est un mouvement qui peut sembler très souterrain mais qui est très visible sur le salon : la littérature pour les ados est une fabrique de lecteurs”, se félicite Sylvie Vassallo alors qu’on pouvait les voir faire la queue devant Timothée de Fombelle, Cathy Cassidy ou Joseph Delanay, dont L’apprenti épouvanteur vient d’être adapté au cinéma.
“Tous les ans, c’est la grand-messe, c’est génial”, se félicite Didier Barrault, fondateur des éditions Palette, qui note toutefois une moindre fréquentation du côté des éditeurs d’art et des petits éditeurs au premier étage. “Mais nos livres sont chers” reconnaît-il en se faisant l’écho des inquiétudes des bibliothèques et des CDI aux budgets d’acquisition en baisse.
Les grands stands du rez-de-chaussée et de l’étage ont en revanche un peu monopolisé l’attention des visiteurs. l’ensemble Flammarion Jeunesse-Casterman-Gallimard Jeunesse, qui a vendu 300 exemplaires du Livre de perle, de Timothée de Fombelle (Pépite du roman), annonce une hausse de plus de 20 %, comme Nathan (à l’étage), qui a vendu 221 exemplaires de Nos étoiles contraires.
Au rez-de-chaussée, la grande scène littéraire de 200 places, nouvelle cette année, a systématiquement fait le plein, pour les rencontres et pour la performance artistique du “Jardin partagé (extra)ordinaire” à laquelle ont participé onze illustrateurs dimanche matin. “La diversité de propositions du salon souligne le caractère à la fois populaire et exigeant de la littérature de jeunesse”, se réjouit Sylvie Vassallo.
Montreuil est le lieu où s’expriment les professionnels
Montreuil fait aussi l’actualité puisque Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, est venue mercredi y annoncer les dates de la grande Fête de la littérature jeunesse en juillet, dont Vincent Monadé, président du Centre national du livre, a dévoilé les modalités lundi. Elle est revenue dimanche, en famille et en voisine, avec le Premier ministre Manuel Valls.
La manifestation organisée le soir de l’inauguration par les auteurs et illustrateurs jeunesse de la Charte, table ronde d’information sur la trop faible rémunération et la retraite des auteurs, et celle des auteurs protestant contre l’arrêt d’Autrement Jeunesse a confirmé que Montreuil est bien le lieu où s’expriment les professionnels.
La 31e édition du Salon du livre et de la presse jeunesse est prévue du 2 au 7 décembre 2015 à Montreuil.
