“A travers son marquage culturel, la RATP rend hommage aux grandes personnalités qui ont marqué le temps. En rapport direct avec l'histoire et la mémoire, le panneau culturel fait référence à l'histoire du quartier situé aux alentours de la station”, indique la société de transports publics dans un communiqué de presse.
Et René Char fait incontestablement partie de l'histoire du quartier, lui qui logea rue de Chanaleilles, non loin de la rue du Bac où se trouvait l'appartement de Christian Zervos, fondateur de la revue Cahiers d'art, dont il fut l'un des piliers.
En 2007, à l'occasion du centenaire de sa naissance, René Char avait déjà donné son nom à la place parisienne située au croisement des rues du Bac, Paul-Louis-Courier et des boulevards Raspail et Saint-Germain.
A travers ce panneau explicatif, la RATP entend rendre hommage à “l'homme de révolte”, membre du mouvement surréaliste et ami d'Aragon, Eluard et Breton. Elle salue également le résistant, connu dès 1941 sous le nom de Capitaine Alexandre, qui publia Feuillets d'Hypnos en 1946, dans la collection “Espoir” de son ami Albert Camus.
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