Les éditions Amsterdam ont repris le fonds, la marque et les contrats des Prairies ordinaires auprès du liquidateur judiciaire de la maison, pour un montant non communiqué. En équilibre fragile, cet éditeur de sciences sociales, traducteur de théoriciens étrangers et passeur d’analyses sur le cinéma et les séries, avait fermé en mars dernier. De son côté, Amsterdam, qui s’est surtout fait connaître dans les études de genre (principal éditeur de Judith Butler en France), les textes sur le postcolonialisme ou la culture, est relancé après une pause de plusieurs mois. Le stock des Prairies ordinaires était encore dans les entrepôts de Belles Lettres Diffusion-Distribution (BLDD), également prestataire d’Amsterdam, ce qui facilitera la remise en vente du fonds. "Nous prévoyons de reprendre l’édition de titres sous ce nom, qui incarnera une entité indépendante, sur une thématique qui reste à définir", explique Nicolas Vieillescazes, éditeur d’Amsterdam, qui travaillait auparavant pour Les Prairies ordinaires. Olivier Brunot est le gérant d’Amsterdam depuis le retrait du cofondateur, Jérôme Vidal. H. H.