Pour accompagner les 48es Rencontres d’Arles, qui proposeront à partir du 3 juillet plus d’une quarantaine d’expositions photographiques, de nombreux ouvrages déferlent en librairie cet été. Autour de l’événement, Pierre-Jean Amar signe le 27 juin chez l’éditeur marseillais Arnaud Bizalion Mes rencontres d’Arles, une sélection de clichés réalisés entre 1974 et 1994 lors du festival, tandis qu’Actes Sud édite le 5 juillet et comme chaque année le riche album des rencontres, Arles 2017. Parallèlement, de nombreux catalogues des expositions qui y seront présentées sont édités à cette occasion.
Noir sur blanc a ouvert le bal le 15 juin avec Looking for Lenin, reportage photographique de Niels Ackermann et Sébastien Gobert dans l’Ukraine d’aujourd’hui. Le 28 juin paraîtront une enquête photographique de Mathieu Asselin autour des pratiques de Monsanto (Actes Sud), un panorama de la photographie contemporaine iranienne, Iran, un album photographique (Textuel/Arte), et Le spectre du surréalisme, sous la direction de Damarice Amao et Karolina Lewandowska, beau livre présentant la collection photographique du Centre Pompidou (Textuel). Le 29 juin, Jean Dubuffet : l’outil photographique éclairera la relation de l’artiste à la photographie (Photosynthèses). Enfin, Xavier Barral ferme la marche avec successivement deux catalogues : le 6 juillet celui de l’exposition Les Gorgan, portrait d’une famille rom révélée par l’objectif de Mathieu Pernot ; le 13, The habit of being, un beau livre, avec un texte de Jean Rolin, tentant de remonter le fil de l’œuvre inachevée de la photographe Kate Barry, fille de la chanteuse Jane Birkin, disparue prématurément en 2013.
Pauline Leduc
