La 11^e chambre de la cour d'appel de Paris a confirmé la relaxe prononcée en première instance en faveur de Jean-Jacques Eydelie, ancien joueur de l’Olympique de Marseille, et de L’Archipel, éditeur de Je ne joue plus, son livre publié en février 2006.

Bernard Tapie, ancien président du club de football, s’y estimait diffamé et avait demandé en vain en référé communication du manuscrit avant publication, avant d’assigner au fond, sans plus de succès.

La cour a jugé que les passages poursuivis étaient bien « diffamatoires », mais elle a accordé à Jean-Jacques Eydelie « le bénéfice de la bonne foi », en raison des éléments qu’il avançait pour étayer ses allégations. L’auteur « disposait d'éléments suffisamment sérieux et n'avait pas dans son ouvrage-confession, dépassé les limites admissibles en matière de liberté d'expression», explique-t-elle.

Le joueur évoquait des faits de corruption, dopage, tricherie qui ont émaillé la vie du club marseillais sous la présidence de Bernard Tapie.

L’homme d’affaires poursuivait aussi L’Equipe Magazine qui reprenait ces accusations dans une interview du joueur publiée en janvier 2006. Cette assignation était jugée en première instance devant la 17^e chambre du TGI de Paris, qui a jugé que la citation contre le magazine était imprécise, et par conséquent l'a déclarée « nulle ».