Bertelsmann acquiert la totalité de Random House Mondadori

Siège de l'éditeur à Barcelone.

Bertelsmann acquiert la totalité de Random House Mondadori

La filiale hispanophone sera intégrée au futur ensemble Random House Penguin, annoncé la semaine dernière.

Par Vincy Thomas
avec vt Créé le 15.04.2015 à 23h36

L'allemand Bertelsmann a annoncé lundi par communiqué qu'il achetait 100% de Random House Mondadori S.A., qu'il co-détenait à 50/50 avec l'italien Mondadori. Selon ce dernier, la vente est évaluée à 54,5 millions d'euros. Le joint-venture avait été créé en 2001.

Random House Mondadori, basé à Barcelone, publie les ouvrages hispanophones à destination de l'Espagne et de l'Amérique latine, marché émergeant en forte croissance. La société exporte également les livres hispanophones en Europe, Amérique du nord et Asie.

Cette acquisition est encore soumise à l'approbation des autorités anti-trust espagnoles (Comisión Nacional de la Competencia de España) mais le groupe allemand espère finaliser la transaction d'ici la fin de l'année. La marque Random House Mondadori sera conservée pour le moment, avant d'être changée dans un futur proche, afin de tenir compte du changement d'actionnaire.

En place depuis janvier 2010, Núria Cabuti gardera son poste de P-DG de la structure. Random House Mondadori comprend les maisons Areté, Beascoa, Caballo de Troya, Conecta, Debate, Debolsillo, Collins, Electa, Flash, Grijalbo, Lumen, Mondadori, Montena, Nube de Tinta, Plaza & Janés, Rosa dels Vents et Sudamericana.

Il y a une semaine, Bertelsmann avait annoncé un accord avec Pearson pour fusionner Radom House avec Penguin. Bertelsmann détiendra 53% de ce nouvel ensemble (lire notre actualité du 29 octobre). Random House Mondadori sera inclus dans ce nouveau groupe.

Bertelsmann indique également que le joint-venture entre Random House Mondadori et la filiale de Random House, Knof Doubleday sera maintenu afin que l'éditeur Vintage Español puisse devenir leader de l'édition hispanophone aux USA.

Mondadori est une société italienne contrôlée par Fininvest, la holding de Silvio Berlusconi. Avec cette cession, elle abandonne son activité internationale pour se concentrer sur le marché italien.
15.04 2015

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