Bogota, de Bolivar au numérique

La Foire du livre de Bogota en 2010

Bogota, de Bolivar au numérique

La 23e Feria del libro de Bogota s'est déroulée avec une présence française encore timide. Match retour en novembre pour les “Belles Etrangères”.

Par Olivier Mony
avec om Créé le 15.04.2015 à 21h00

La 23e Feria del libro de Bogota vient de fermer ses portes. Parmi les plus importantes manifestations littéraires du continent latino-américain, la foire du livre a tenu toutes ses promesses réunissant en douze jours plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.

Exceptionnellement cette année ce n'était pas un pays qui était à l'honneur, mais la célébration du bicentenaire de la création de l'Etat colombien. L'Histoire se conjuguait donc au présent, mais l'avenir, dans un pays où le prix moyen d'un livre demeure extrêmement prohibitif, semblait prendre les couleurs du livre numérique.

Dans ce qui apparaît plus comme une immense librairie que comme un salon du lvre tel que nous les connaissons de ce côté de l'Atlantique, la présence de Gilles Lipovetsky et de Catherine Millet a été fort remarquée, alors même que l'édition française, à l'exception de Larousse, brillait par sa remarquable discrétion (dans le même temps, Random House et Mondadori s'offraient le luxe d'un pavillon à eux seuls consacré)...

Dommage, surtout à l'heure où la Colombie s'apprête à être le pays invité d'honneur des prochaines “Belles Etrangères” en novembre.

Enfin, si les grandes maisons espagnoles (et notamment Alfaguara qui vient d'acheter les droits de traduction des Mémoires d'Ingrid Betancourt) tiennent toujours le haut du pavé du monde du livre sur tout le continent, Enrique González Villa, président de la “Camara colombiana del libro” organisatrice de l'événement, a insisté sur le développement d'éditeurs spécifiquement colombiens comme Norma ou Panamericana.

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