La 48e Foire du livre de jeunesse de Bologne a fermé ses portes le 31 mars sur un bilan positif, avec 1 200 exposants de 65 pays, et davantage de visiteurs étrangers et italiens que l'année précédente. Mais sa prochaine édition prévue du 19 au 22 mars (une semaine plus tôt que cette année) risque de poser quelques problèmes aux éditeurs français, car les dates pourraient se chevaucher avec celles, non encore arrêtées, du Salon du livre de Paris, prévu du 16 au 19 mars.

“Ce n'est pas un choix délibéré. Nous avons deux foires importantes, avant et après celle du livre de jeunesse, que nous ne pouvons pas déplacer”, argumente Marco Momoli, directeur commercial de Bolognafiere, qui a rencontré le 29 mars avec Roberta Chinni, directrice de la Foire du livre de jeunesse, Jean-Guy Boin, directeur général du Bief, et Bertrand Morisset, commissaire général du Salon du livre de Paris (Reed).

Ce n'est pas la première fois que les foires se marchent sur les pieds. En 2010, la Foire du livre de jeunesse de Bologne s'est terminée le jour de l'inauguration du Salon du livre de Paris. Mais la Foire de droits italienne, dont les dates varient entre mars et avril, ne s'est jamais déroulée la première quinzaine de mars.

“C'est un peu tôt à la fois pour les éditeurs de jeunesse, dont les maquettes ne seront pas forcément prêtes, et pour les éditeurs de bandes dessinées, qui rentrent d'Angoulême”, commente Jean-Guy Boin, qui a demandé à Bolognafiere une réunion de concertation pour arrêter un calendrier des grandes manifestations du printemps que sont Paris, Bologne, Leipzig et Londres. Bertrand Morisset, de son côté, cherche à déplacer de quelques jours le Salon du livre de Paris.