Cinq Français sont nommés aux Eisner Awards.

Cinq Français sont nommés aux Eisner Awards.

Tandis que le ComicCon ouvre à San Diego, Trondheim, Crécy, Sfar, Hubert, Boilet et son collectif Japan se voient nommés aux Prix Eisner, les « Oscars » du 9e Art.

Par Vincy Thomas
avec vt Créé le 15.04.2015 à 21h00

Du 25 au 29 juillet, la métropole californienne de San Diego accueille le plus grand événement de la bande dessinée outre Atlantique, le ComicCon (Congrès de la BD). La manifestation se veut multimédia. Il s’agit aussi de présenter les sorties de fin d’années comme de présenter les adaptations cinématographiques attendues. Cette année, l’accent a été mis sur une ouverture vers la production asiatique.

C’est enfin l’occasion de remettre les Eisner Awards, du nom du dessinateur Will Eisner, essentiellement édité en français chez Delcourt. Il s’agit de la plus prestigieuse des récompenses américaines dans la BD. Parmi les nominations dans les 29 catégories, n’oubliant aucun pan du 9e Art, quelques français émergent :

  • Lewis Trondheim avec A.L.I.E.E.N. (Gallimard Jeunesse) en meilleure BD étrangère et A.L.I.E.E.N. et Mister I (Delcourt) en meilleur auteur humoristique.
  • Joann Sfar avec Klezmer (Gallimard jeunesse) et Le bestiaire amoureux (Delcourt) en meilleur artiste/scénariste.
  • Nicolas de Crécy avec sa Période glaciaire (Futuropolis) en meilleur artiste – couleur directe ou multimédia.
  • Hubert pour sa contribution à Demain, peut-être (Carabas) en tant que meilleur coloriste.
  • Frédéric Boilet avec Le Japon vu par 17 auteurs (Casterman, collection Ecritures) à titre de meilleur recueil collectif.

Le Chat du rabbin de Joann Sfar avait remporté en 2006 le prix de la meilleure BD étrangère. Depuis 1998, le prix de la meilleure BD étrangère revenait le plus souvent à une BD asiatique. En 2006, Le Chat du rabbin de Joann Sfar avait presque fait exception. Cette année, les mangas sont distingués dans une catégorie spécifique. Peu de francophones ont gagné des prix depuis la création de la cérémonie en 1987. On note quand même la présence de Moebius, d’Hergé, de Goscinny et Uderzo et d’Hugo Pratt à l’élitiste Panthéon américain, qui rend hommage aux grands créateurs de la BD.

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