"C'est chouette!". Delphine de Vigan s'amuse comme un enfant, sous le regard admiratif de sa traductrice allemande. Amélie Nothomb, Emmanuel Carrère, Sylvain Prudhomme, Boris Cyrulnik, Mathias Enard, Jérôme Ferrari ou encore Olivia Rosenthal ont tous pratiqué la "machine" à imprimer de Gutenberg, véritable attraction qui accueille les visiteurs à l'entrée du Pavillon français à la Foire de Francfort.
En quelques manipulations, la première page d'un de leurs romans est imprimée "à l'ancienne". Delphine de Vigan a choisi son dernier, D'après une histoire vraie. La page comporte la version française et sa traduction allemande. Plusieurs feuilles sont imprimées, qu'elle dédicace volontiers par la suite, et à la chaîne.
Delphine de Vigan est heureuse de ce "coup de projecteur" donné aux écrivains français à Francfort à l'occasion de l'invitation d'honneur faite à la France. "Les Allemands apprécient la lecture à voix haute, comme moi. J'aime lire mes textes comme j'aime entendre mes textes dans une langue étrangère. Maria Schrader avait fait une lecture magnifique de l'un de mes textes, il y a quelques années", confie-t-elle. "Il faut accepter que votre texte vous échappe", explique-t-elle en parlant de la traduction: "C'est une autre forme de réécriture."
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