La conjoncture m’y pousse. Non qu’il m’arrive souvent de prendre garde à la conjoncture. Mais, quand j’entends de grandes entreprises parler de rationalisation face à de gigantesques bénéfices, je me dis que ma toute petite entreprise mérite aussi que j’applique un minimum de bon sens à sa gestion. Gérer. Oh ! le vilain mot. M’enfin (aurait rétorqué Gaston Lagaffe), alors que je pourrais en faire moins, pourquoi faut-il que j’en fasse toujours plus ? Les yeux sous les poches ici, les livres sur toile là-bas, le journal d’un lecteur ailleurs. Franchement, je vous le demande : que je lise des rééditions (ou des nouveautés, d’ailleurs) en poche, que je lise des ouvrages disponibles gratuitement sur Internet, que je lise d’autres livres qui n’entrent pas dans les deux premières catégories, le verbe n’est-il pas toujours le même ? Donc l’action aussi… Donc (je suis dans un de ces jours où la logique me pousse aux dernières extrémités) je rationalise. Je vire deux de mes emplois fictifs pour me recentrer sur l’acte principal – l’axe principal, aurais-je peut-être dû écrire. D’ores et déjà, Le journal d’un lecteur , qui reste un blog, englobe les différents formats dans lesquels je lis. Format de poche ou format de fichier, qu’importe ? A bientôt, là-bas. Ce sera plus régulier.
15.10 2013

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