L’ancien résistant Robert Birenbaum est décédé samedi 22 novembre à l'âge de 99 ans. Il avait raconté ses souvenirs de combat dans 16 ans, résistant, paru en février 2024 chez Stock. L’ouvrage, qui s’est vendu à plus de 8 000 exemplaires, a paru en version poche en mars dernier (Le Livre de Poche).
Emmanuel Macron a rendu hommage dimanche à ce frère d'armes de Missak Manouchian entré au Panthéon en 2024, un « homme de dévouement » et « un exemple pour tous ».
Homme de dévouement
« Robert Birenbaum était entré en Résistance à 16 ans, aux côtés de Missak Manouchian et de Marcel Rajman. Il avait ainsi porté au plus haut la lutte pour la Liberté, l’Égalité et la Fraternité », a salué le président sur le réseau X.
« Homme de dévouement, il fut toute sa vie fidèle à cet engagement initial. Il est et demeurera un exemple pour tous », a-t-il ajouté.
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Robert Birenbaum était issu comme Missak Manouchian du groupe des Francs-tireurs et partisans – Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI). Quatre-vingts ans jour pour jour après leur exécution par les nazis, au mont Valérien, près de Paris, le résistant communiste étranger Missak Manouchian et 23 de ses compagnons d'armes sont entrés au Panthéon le 21 février 2024.
Robert Birenbaum avait alors eu « l'immense honneur de gravir les marches du Panthéon au bras du président de la République », a rappelé sur X son fils, Guy Birenbaum, éditeur chez Plon.
L'ancien résistant était aussi venu aux Trophées de l'édition 2024 faire part de son expérience dans la Résistance.
Né à Paris dans une famille juive originaire de Pologne, Robert Birenbaum était entré dans la Résistance en juillet 1942. Après la guerre, il a tenu un magasin de maroquinerie à Paris.
« Il va rejoindre enfin sa Tauba bien-aimée », son épouse qu'il avait rencontrée « le jour de la Libération de Paris, le 25 août 1944 », a aussi écrit Guy Birenbaum.
