Proclamation

Drago Jancar et Göran Rosenberg, prix du meilleur livre étranger 2014

Göran Rosenberg et Drago Jancar. - Photo Frankie Fouganthin/Michal Klajban

Drago Jancar et Göran Rosenberg, prix du meilleur livre étranger 2014

Cette nuit, je l’ai vue (Phébus) pour le roman et Une brève halte après Auschwitz (Seuil) pour l’essai ont été distingués par le prix fondé par André Bay en 1948.

Par Marie-Christine Imbault,
Claude Combet,
Créé le 28.11.2014 à 19h01

Les deux prix du meilleur livre étranger Sofitel ont été remis au Suédois Göran Rosenberg et au Slovène Drago Jancar ce vendredi 28 novembre au Sofitel Paris Le Faubourg.
 
Göran Rosenberg reçoit le prix pour son essai Une brève halte après Auschwitz (Seuil, février 2014), traduit du suédois par Anna Gibson. Il y reconstitue, à l’aide de lettres, de documents d’archives, de conversations et de recherches, la vie de son père, rescapé du ghetto de Lodz, puis du camp d’Auschwitz, qui s’est suicidé en Suède en 1960 dans l’hôpital psychiatrique où il était soigné pour dépression.

Drago Jancar est couronné pour son roman Cette nuit, je l’ai vue (Phébus, janvier 2014), traduit du slovène par Andrée Lück-Gaye. Il a figuré dans la dernière sélection du Femina étranger, et raconte la disparition une nuit de janvier 1944 de Veronika Zarnik, bourgeoise excentrique et sensuelle, formant un couple peu conventionnel avec son mari Léo. Cinq personnages évoquent Veronika : son amant serbe, sa mère, son médecin, Jozi, sa gouvernante, et Ivan Jeranek, un paysan.

Créé en 1948 par Robert Carlier et André Bay autour d’un groupe de directeurs littéraires, le prix du meilleur livre étranger est sponsorisé par l’hôtel Sofitel Le Faubourg.
 
Le jury du prix se compose Daniel Arsand (Phébus), Manuel Carcassonne (Stock), Anne Freyer (Seuil) et Liana Levi, des écrivains Gérard de Cortanze, Solange Fasquelle, Christine Jordis, Joël Schmidt et Catherine Enjolet, des critiques Nathalie Crom (Télérama), Jean-Claude Lebrun (L’Humanité) et Alexis Liebaert.

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