Paris

Depuis peu, les clients du magasin Gibert Joseph à Paris, peuvent payer leurs achats sur des caisses automatiques. Une première dans les librairies françaises ! « Il s’agit de fluidifier les passages en caisse lors des périodes de forte affluence comme la rentrée des classes », explique Olivier Pounit-Gibert, président du directoire du groupe, précisant que « ce sont des caisses d’appoint et qu’il n’y a pas d’opération sociale sous-jacente ». Dix caisses ont été installées dans les deux principaux points de vente du boulevard Saint-Michel. Ce nouvel équipement fait d’autant plus sens que l’enseigne réorganise son offre dans le quartier avec la fermeture de son annexe de la rue de l’Ecole-de-médecine, dont le bail arrivait à échéance. Le scolaire et la bibliophilie qui y étaient installés ont ainsi été rapatriés dans les magasins avoisinants. La bibliophilie a rejoint la rue Pierre-Sarrazin où se trouvent les guichets pour les rachats en occasion, tandis que le scolaire s’est installé au quatrième étage du 26, boulevard Saint-Michel, avec les ouvrages de référence et l’universitaire dont l’offre a été revue à la baisse. Dans le même temps, le rez-de-chaussée s’est séparé de la BD, transférée vers le magasin de musique et de vidéo, en remplacement des jeux vidéo récemment arrêtés. A la place, il accueille le tourisme et le pratique qui libèrent de l’espace au premier étage pour la littérature grand format, qui descend d’un niveau. Dans ce jeu de dominos, le polar et la SF, situés au sous-sol, rejoignent le deuxième étage avec le poche. Enfin, le sous-sol est entièrement affecté à la jeunesse avec une offre fortement élargie aux jeux, jouets, etc. Comme l’explique Marc Bittoré, directeur général, « tous ces réaménagements sont le fruit d’un travail quasi chirurgical mené depuis huit mois. En optimisant l’utilisation de nos surfaces, avec un mobilier adapté, nous avons pu maintenir notre assortiment en économisant un loyer. Cette concentration nous permet même de proposer à nos clients un parcours plus cohérent. » Ainsi du pôle image constitué au 34, boulevard Saint-Michel avec la BD, la vidéo et la musique. « Si j’en crois les premiers résultats, ce regroupement fait sens pour le consommateur », assure Olivier Pounit-Gibert, qui entend rapprocher ces univers dans d’autres magasins. A l’échelle du groupe, riche de 29 points de vente, il devrait aussi annoncer l’agrandissement de l’un d’entre eux pour le début de 2014. «De quoi rassurer ceux qui s’étaient inquiétés de notre santé lors de la fermeture de l’établissement de Beauvais à la fin de 2012 », annonce le dirigeant. Clarisse Normand

11.10 2013

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