RéSULTATS

Le chiffre d’affaires d’Hachette Livre est resté étale en 2012, à 2,077 milliards d’euros (+ 1,9 % en données brutes, - 1,2 % à périmètre comparable), mais la branche livre de Lagardère - Lagardère Publishing dans le vocabulaire du groupe - demeure, comme les années précédentes, la plus profitable. D’après le bilan annuel publié le 7 mars par Lagardère, Lagardère Publishing affiche un résultat opérationnel (résop) de 223 millions d’euros (+ 0,9 %), soit 10,7 % de son CA, et surtout 62,3 % du résop de 358 millions d’euros de l’ensemble du groupe de communication, dont il ne représente pourtant que 28,2 % de l’activité. Lagardère Services (52 % de l’activité de Lagardère) et Lagardère Active (14 %) affichent aussi un résop positif. En revanche, Lagardère Unlimited (sport, 6 % de l’activité), créé par Arnaud Lagardère après la mort de son père, Jean-Luc Lagardère, il y a tout juste dix ans, affiche un résop négatif de - 33 millions d’euros.

Hachette Livre, dont le P-DG, Arnaud Nourry, s’est félicité le 7 mars de la « magnifique résistance », a réalisé l’an dernier 8 % de son CA avec le numérique, dont le boom au Royaume-Uni a bien contribué à la bonne tenue du résop. Le groupe a bénéficié des succès en littérature générale (J. K. Rowling, E. L. James) en France, et dans le secteur des fascicules, notamment au Japon. Au contraire, il a marqué le pas aux Etats-Unis et connu un fort repli en Espagne du fait de la crise. En 2013, selon le directeur financier de Lagardère, Dominique d’Hinnin, même si l’année démarre bien, Hachette pourrait encore pâtir de l’absence de réforme des programmes scolaires. Fabrice Piault

11.10 2013

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