Hommages à Maurice Nadeau, «un éditeur exceptionnel»
Le président de la République, ainsi que la ministre de la Culture, ont rendu hommage à l'éditeur et au fondateur de La Quinzaine littéraire, mort le 16 juin à l'âge de 102 ans.
« La France vient de perdre avec Maurice Nadeau un éditeur exceptionnel »: c'est en ces mots que le président de la République, François Hollande, a rendu hommage à Maurice Nadeau, décédé le 16 juin à l'âge de 102 ans (lire notre actualité).
«En fondant La Quinzaine littéraire, en la dirigeant avec constance, en se battant jusqu'au bout pour en assurer la pérennité, il a rendu un service éminent au monde des lettres et à la culture française», poursuit l'Elysée dans un communiqué diffusé le 17 juin.
La ministre de la Culture et de la communication, Aurélie Filippetti, rappelle dans un communiqué diffusé le même jour, qu'« il aura fait connaître en France Henry Miller, Malcolm Lowry, Witold Gombrowicz, Leonardo Sciascia, Georges Perec ou plus récemment Michel Houellebecq. C'est dire s'il voyait loin et visait juste. A cent ans passés, la vie de Maurice Nadeau continuait, pour reprendre ses propres termes, à passer par les livres ».
Mentionnant « la sûreté de jugement », mais aussi le « courage » et l'« audace » de l'éditeur que rien ne passionnait plus que découvrir des auteurs, et qui venait d'imaginer une solution pour sauver La Quinzaine littéraire (lire notre actualité), la ministre souligne aussi: « Il avait conservé jusqu'au bout l'esprit de résistance qu'il avait manifesté, au risque de sa vie, lors de la dernière guerre. Qu'il avait manifesté également à ses débuts, comme journaliste à Combat, puis critique littéraire à France-Observateur et à L'Express. Longtemps membre du jury Renaudot, ce bel écrivain nous laisse des sommes magnifiques qui embrassent le large spectre de nos lettres françaises. »
Pour sa part, le Centre national du livre salue, sur son site Internet, « la mémoire de Maurice Nadeau, inlassable sourcier des lettres. Célébré dans les locaux du CNL pour ses cent ans, il y était encore venu, en avril 2011, toujours plein d'enthousiasme et d'idées faire le point sur la situation de la Quinzaine littéraire. Soutien de longue date de ce magazine emblématique de nos lettres, le CNL souhaite que la Quinzaine littéraire puisse poursuivre encore longtemps l'oeuvre de son créateur.»
Un hommage sera rendu à l'éditeur vendredi 21 juin après-midi au Crématorium du cimetière du Père Lachaise, à Paris, avant des obsèques samedi dans l'intimité en Seine-et-Marne.
«En fondant La Quinzaine littéraire, en la dirigeant avec constance, en se battant jusqu'au bout pour en assurer la pérennité, il a rendu un service éminent au monde des lettres et à la culture française», poursuit l'Elysée dans un communiqué diffusé le 17 juin.
La ministre de la Culture et de la communication, Aurélie Filippetti, rappelle dans un communiqué diffusé le même jour, qu'« il aura fait connaître en France Henry Miller, Malcolm Lowry, Witold Gombrowicz, Leonardo Sciascia, Georges Perec ou plus récemment Michel Houellebecq. C'est dire s'il voyait loin et visait juste. A cent ans passés, la vie de Maurice Nadeau continuait, pour reprendre ses propres termes, à passer par les livres ».
Mentionnant « la sûreté de jugement », mais aussi le « courage » et l'« audace » de l'éditeur que rien ne passionnait plus que découvrir des auteurs, et qui venait d'imaginer une solution pour sauver La Quinzaine littéraire (lire notre actualité), la ministre souligne aussi: « Il avait conservé jusqu'au bout l'esprit de résistance qu'il avait manifesté, au risque de sa vie, lors de la dernière guerre. Qu'il avait manifesté également à ses débuts, comme journaliste à Combat, puis critique littéraire à France-Observateur et à L'Express. Longtemps membre du jury Renaudot, ce bel écrivain nous laisse des sommes magnifiques qui embrassent le large spectre de nos lettres françaises. »
Pour sa part, le Centre national du livre salue, sur son site Internet, « la mémoire de Maurice Nadeau, inlassable sourcier des lettres. Célébré dans les locaux du CNL pour ses cent ans, il y était encore venu, en avril 2011, toujours plein d'enthousiasme et d'idées faire le point sur la situation de la Quinzaine littéraire. Soutien de longue date de ce magazine emblématique de nos lettres, le CNL souhaite que la Quinzaine littéraire puisse poursuivre encore longtemps l'oeuvre de son créateur.»
Un hommage sera rendu à l'éditeur vendredi 21 juin après-midi au Crématorium du cimetière du Père Lachaise, à Paris, avant des obsèques samedi dans l'intimité en Seine-et-Marne.
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