Inauguration mouvementée du Salon du livre par Shimon Peres

Shimon Peres et Amos Oz © Olivier Dion

Inauguration mouvementée du Salon du livre par Shimon Peres

Christine Albanel est venue une demi-heure avant l’inauguration officielle du Salon du livre, jeudi 13 mars, pour visiter quelques stands avant de rejoindre au Pavillon d’honneur le président de l’Etat d’Israël, Shimon Peres, qui, pour des raisons de sécurité, ne s’est pas déplacé dans les allées.

Par Anne-Laure Walter
avec alw Créé le 15.04.2015 à 20h04

C’est à 17 h, une demi-heure avant l’inauguration officielle du Salon du livre de Paris, que la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel, accueillie par Serge Eyrolles, président du Syndicat national de l’édition, a commencé la traditionnelle visite des stands.

Elle est allée rejoindre le président de l’Etat d’Israël, Shimon Peres, arrivant par l’arrière du hall n°1 du Parc des expositions, près du pavillon de son pays, invité d’honneur.

Sa visite avait été hautement sécurisée, avec un filtrage sévère à l’entrée et un passage sous des portiques détecteurs de métaux.

Cependant, l’arrivée du Président de l’Etat d’Israel a entraîné une certaine cohue face à des gardes du corps zélés, lorsqu’il s’apprêtait à prononcer son discours.

Les bousculades ont entraîné la chute d’une partie du décor (une bâche et des planches) sur le public, blessant une personne et créant un mouvement de panique qui a un peu retardé la cérémonie.

Une fois le calme revenu, Serge Eyrolles et Christine Albanel ont accueilli l’invité d’honneur, déplorant l’un comme l’autre le boycott par plusieurs pays du monde arabe, comme le Maroc, l’Algérie, le Liban ou la Tunisie.

Shimon Peres a insisté sur l’importance de la langue hébraïque dans la fondation de sa patrie puis rappelé les relations éditoriales privilégiées avec la France.

« Depuis la création de l’Etat d’Israël, il y a soixante ans, plus de 2 500 titres ont été traduits du français à l’hébreu, et près de 1000 titres de l’hébreu au français ».

Une sécurité trop zélée?
Après son discours, Shimon Peres s’est retiré dans l’espace privé du pavillon d’honneur pendant une vingtaine de minutes en compagnie des écrivains israéliens invités et de quelques rares éditeurs comme Odile Jacob ou Antoine Gallimard.

Pour des raisons de sécurité, il est reparti avant l’ouverture des portes, sans se déplacer dans les allées, au grand dam des éditeurs qui l’attendaient sur leurs stands.

Le renforcement sans précédent de la sécurité au Salon risque de poser quelques problèmes, au vu de cette soirée d’inauguration.

En effet, au moment de l’ouverture des portes, à 19 h, le contrôle extrême des visiteurs a considérablement freiné l’entrée des invités.

Attendant plus d’une demi-heure sous la pluie, plusieurs ont réussi à forcer les portes, s’engouffrant par vagues sans passer sous les portiques de sécurité.

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