La célèbre primatologue britannique Jane Goodall vient d'être mise en difficulté par le
Washington Post. Un article a relevé 12 passages de son livre à paraître en avril,
Seeds of Hope: Wisdom and Wonders from the World of Plants («Graines d'espoir : sagesse et merveilles du monde des plantes ») qui étaient plagiés de sites Web spécialisés et de Wikipédia.
L'ouvrage, qui traite du rôle des arbres et des plantes dans le monde, avait emprunté des propos sans mettre de guillemets ni donner la source. Jane Goodall s'en est excusée, se disant
«désolée que les sources n'aient pas été correctement citées».
Jane Goodall a ainsi repris mot pour mot sur le site Web
Choice Organic Teas ce propos :
«Selon Oxfam, une agence à but non lucratif britannique qui travaille à mettre fin à la pauvreté dans le monde, la pulvérisation de pesticides sur les plantations de thé se fait souvent par des travailleurs non formés payés à la journée, parfois même par des enfants et des adolescents.»Des propos de la fiche Wikipédia du botaniste John Bartram ont également été retrouvés.
Prévue pour le 2 avril, la sortie de
Seeds of Hope a été reportée par son éditeur, Grand Central Publishing, pour permettre les corrections nécessaires.