Mercredi 4 mars, la Fnac a détaillé en comité central d'entreprise une partie du plan d'économie qu'elle avait présenté à ses partenaires sociaux le 18 février (voir notre acticle du 19 février).

Concernant exclusivement les magasins parisiens, les mesures annoncées prévoient la fermeture, d'ici la fin de l'année, du magasin de Bastille, spécialisé en musique, et la suppression de 168 postes, dont les 60 de Bastille.

La suppression des 108 postes restants concernera les sept autres magasins de la capitale et concernera l'ensemble des secteurs d'activités, en particulier les pôles disque et hi-fi-photo.
Avec 10 postes supprimés, le livre apparaît comme le secteur le moins touché. De source syndicale, cinq auraient lieu à Forum, 1 à Etoile, 2 à Montparnasse et 2 à Italie 2.

Dans un communiqué de presse, la direction insiste sur la mise en place “d'un dispositif d'accompagnement social axé sur les reclassements internes... et l'objectif d'éviter tout licenciement”. Toutefois les syndicats se montrent sceptiques sachant que les reclassements seront proposés dans des magasins situés en Ile-de-France, voire en province.

Par ailleurs, l'avenir de la Fnac Digitale, installée à Odéon, pose question. Selon les syndicats, des projets de reconversion du magasin, aujourd'hui spécialisé en micro-informatique, serait envisagé.

Jeudi 5 mars, seul le magasin de Bastille était en grève. Mais des menaces de débrayages circulent dans d'autres Fnac parisiennes.