L'irruption d'
Où on va, papa ? en 18
e position de notre palmarès des meilleures ventes de livres Ipsos/
Livres Hebdo, toujours dominé par le douzième Titeuf,
Le sens de la vie, de Zep (Glénat), pour la semaine du 15 au 21 septembre, confirme que certains livres peuvent percer sans la presse et grâce aux libraires.
Paru le 20 août, le livre de Jean-Louis Fournier (Stock) n'en finit pas de grimper dans le classement des meilleures ventes de romans où il s'installe cette semaine à la 6
e place, derrière
Miserere (Albin Michel), en tête pour la deuxième semaine consécutive,
Le fait du prince (Albin Michel) et les trois tomes de la trilogie
Millénium (Actes Sud).
Humoriste proche de Pierre Desproges, Jean-Louis Fournier livre avec
Où on va, papa ? un récit très intime, en forme de lettre ouverte à ses deux enfants handicapés physiques et moteurs.
Alors que la presse l'avait quasiment ignoré lors de sa parution, le titre a été porté par l'enthousiasme de libraires et le bouche-à-oreille. Son succès sera décrypté dans la page “Phénomène” du prochain numéro de
Livres Hebdo.
Du côté des essais, c'est le nouvel opus de Boris Cyrulnik,
Autobiographie d'un épouvantail (Odile Jacob) qui réalise la plus belle performance.
Paru le 19 septembre, il arrive à se hisser à la sixième place du classement en seulement deux jours de vente. Boris Cyrulnik poursuit dans ce livre sa réflexion autour du concept de résilience.
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Jean-Louis Fournier : Où on va, papa ? (Stock)