La bande dessinée s'expose au Louvre du 22 janvier au 13 avril. L'initiative peut paraître surprenante. Elle l'est moins quand on sait que les planches exposées auront pour thème principal l'art et le grand musée parisien.

Tout a commencé en 2005 quand le Louvre s'est associé avec les éditions Futuropolis pour créer une collection de bandes dessinées. Le principe a consisté à demander à des auteurs de BD de choisir une oeuvre, une collection, une salle du Louvre et d'en faire un élément important de leurs “histoires”.

“De cette rencontre entre deux mondes d'images sont nés des albums-passerelles entre bande dessinée et histoire de l'art, qui posent un regard neuf, parfois décalé, sur notre culture et notre mémoire”, explique aujourd'hui le commissaire de l'exposition, Fabrice Douar.

Quatre oeuvres, de style et de graphisme très différents, seront ainsi exposées au début de l'année : Période glaciaire de Nicolas de Crécy, Les sous-sols du révolu de Marc-Antoine Mathieu, Aux heures impaires d'éric Liberge, et Le ciel au-dessus du Louvre de Jean-Claude Carrière et Bernard Yslaire.

Toutes sont également publiées par Futuropolis, même si la dernière ne paraîtra qu'en mai. En fonction de leur date de sortie, les trois autres affichent des niveaux de ventes variables : 55 000 exemplaires pour Période glaciaire depuis 2005 ; 20 000 pour Les sous-sols du révolu depuis 2006 et 10 000 pour Aux heures impaires depuis septembre.