Le prix Messardière du roman de l'été couronne Guillaume Prevost

Guillaume Prevost © DR

Le prix Messardière du roman de l'été couronne Guillaume Prevost

Il est récompensé pour son polar finement documenté sur les débuts du cinéma.

Par Marie-Christine Imbault
avec mci Créé le 15.04.2015 à 19h12

Pour sa troisième enquête, Le quadrille des maudits, publiée le 5 avril dernier chez Nil, l'inspecteur François-Claudius Simon plonge dans les salles obscures et les studios de production au lendemain de la Première Guerre mondiale. Grâce à la richesse de la documentation et à la construction de l'ouvrage, son créateur, le romancier et professeur d'histoire Guillaume Prevost, a remporté le deuxième prix Messardière du roman de l'été, remis le week-end dernier dans l'hôtel tropézien Le Château de la Messardière.

La récompense lui a été remise en présence des deux autres finalistes, Stéphanie Des Horts (Le diable de Radcliffe, Albin Michel) et Fabrice Gaignault (L'eau noire, Stock), à l'issue d'un débat collégial avec le jury et le public.

Le jury du prix Messardière du roman de l'été, créé en 2011 par Alexandre Durand-Viel, directeur général du Château de la Messardière, est présidé par Jean Brousse et composé de Pierre Lescure, Patrick Mahé, Marie-Christine Mahon de Monaghan, Daniel Martin, Claude Sérillon, Antoine Lanzaro, Henri-Jean Servat, Macha Méril, ainsi que du lauréat de l'année précédente, en l'occurence la romancière Simonetta Greggio.

14 titres, essentiellement publiés au cours du deuxième trimestre 2012, avaient été retenus dans la première sélection.

Lors de sa première édition, en 2011, le prix avait couronné Simonetta Greggio pour L'odeur du figuier (Flammarion), face à deux autres finalistes qui ont depuis poursuivi une belle carrière : Grégoire Delacourt, entré dans les listes des meilleures ventes avec son deuxième roman, La liste de mes envies (JC Lattès), et Adrien Gombeaud, salué par la critique pour Une blonde à Manhattan, son livre sur Marylin (Le Serpent à plumes).

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