Le Salon du livre a été évacué dimanche après une alerte à la bombe

Olivier Dion

Le Salon du livre a été évacué dimanche après une alerte à la bombe

La journée de dimanche a été marquée par l’évacuation du Salon du livre, à la suite d’un appel anonyme indiquant un risque d’explosion à 17 h. Les portes sont restées fermées entre 16 h 45 et 18 h 30.

avec mk alw Créé le 28.11.2013 à 09h06

Dimanche 16 mars, à 16 h 45, l’ensemble des visiteurs et des exposants du Salon du livre de Paris a dû quitter le parc des expositions de la porte de Versailles. Reed Expositions a déclenché l’évacuation en raison d’un coup de téléphone indiquant un risque d’explosion à 17 h. Les 25 000 visiteurs présents, dont beaucoup d’enfants, sont sortis dans le plus grand calme.

C’est la première fois dans l’histoire du Salon du livre qu’un incident de ce type se produit. En raison des polémiques liées au choix d’Israël comme invité d’honneur, les organisateurs s’étaient préparés à une telle éventualité.

La réouverture des portes a eu lieu, après l'expertise des services de déminage, vers 18 h 15 pour les exposants, 18 h 30 pour le public, dans une ambiance encore tendue. Les mesures de sécurité, renforcées depuis le début du salon, ont créé quelques incompréhensions et éclats de voix aux portes d’entrée.

En compensation, les organisateurs ont décidé de rendre l’entrée gratuite pour le reste de la journée et de prolonger d’une heure l’ouverture au grand public. Mais finalement, à 20 h 15, les allées étant vides, les organisateurs ont annoncé la fermeture des portes, prétextant l'actualité électorale.

Avec une bonne fréquentation, le salon semblait pourtant avoir trouvé dimanche son rythme de croisière. Si les badauds et autres habitués des foires et salons paraissaient moins nombreux, le public des lecteurs était au rendez-vous. Une foule particulièrement dense s’est pressée au Pavillon d’honneur de la littérature israélienne où la librairie a enregistré des records de vente. Dans les allées, les files d’attente se sont allongées devant les écrivains-vedettes, de Bernard Werber à Aharon Appelfeld, en passant, bien sûr, par l’inévitable Anna Gavalda qui, après l’alerte, a dédicacé jusque sur le parvis La consolante, dont 1 000 exemplaires ont été vendus pendant le week-end.

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