Les 10 premiers groupes listés dans ce Global 50 réunissent 37,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires cumulé au cours de leurs exercices 2024, un chiffre une fois de plus en hausse par rapport aux 35 milliards du précédent classement. Et la concentration s'accentue également : les 10 premiers éditeurs représentent plus de la moitié des chiffres d'affaires totaux des 50 plus grandes entreprises d'édition du monde.
Changement notable cette année par rapport au traditionnel Global 50, le cabinet Rüdiger Wischenbart Content and Consulting a choisi de réduire le nombre d'entreprises listées à 35, n'incluant désormais que celles dont le chiffre d'affaires issu de l'édition et de la distribution en gros dépasse 500 millions d'euros. Un seul groupe du classement, le japonais Hitotsubashi, figure au classement avec ses données financières de l'exercice 2023, n'ayant pas rendu ses données 2024 disponibles à temps pour établir ce rapport.
Frontières poreuses
Certains autres acteurs sont insérés dans le classement selon les meilleures données disponibles. C'est le cas par exemple de Simon & Schuster, qui ne communique pas ses informations financières depuis son acquisition par le fonds KKR Private Equity en 2023, ou de Yuewen-China Literature, au modèle mêlant autoédition, édition d'entreprise, et abonnements directs.
Plus globalement, les frontières poreuses entre les activités d'édition pure et les autres, comme le fait que les groupes ne se définissant plus seulement comme des éditeurs rendent de plus en plus difficiles la tenue de ce classement, d'après le cabinet Rüdiger Wischenbart.