Médiathèque

Le Trait d’Union : « Les services jeunesse et sport et le conservatoire de musique sont de très bons relais »

Aux heures d'ouverture de la médiathèque, celle-ci investit le hall partagé avec le conservatoire et le service sport et jeunesse. - Photo Trait-d'Union

Le Trait d’Union : « Les services jeunesse et sport et le conservatoire de musique sont de très bons relais »

Le pôle culturel de Vendin-le-Vieil a ouvert au public le 9 novembre. Baptisé le Trait d’Union, il comprend un conservatoire de musique, un service jeunesse et sports et une médiathèque, sous la direction de Charlène Ferrand. Elle nous présente l'esprit du lieu.

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Par Fanny Guyomard
Créé le 06.12.2021 à 20h07

Un conservatoire de musique, un service jeunesse et sports, une médiathèque et bientôt une permanence sociale, rassemblés sous un même toit. Le nouveau pôle culturel de Vendin-le-Vieil, commune du Pas-de-Calais de plus de 8500 habitants, porte bien son nom : le Trait d’union. Ouvert le 9 novembre, il est chapeauté par la directrice de la médiathèque, Charlène Ferrand.

Comment travaillez-vous avec les autres services ?
C’est la médiathèque qui coordonne toute la structure. Avec le conservatoire et le service jeunesse, nous avons formé des groupes de travail ; l'un a par exemple créé un compte Facebook unique aux trois structures et un logo avec les visages d’habitants en mosaïque — 500 portraits en tout ! Ce logo figurera sur l’enseigne lumineuse.
Nous avons aussi créé ensemble une bière avec les habitants : distribué des plants de houblon sur les marchés, expliqué sur Facebook comment les entretenir, en avons nous-même planté un dans la cour, fêté la récolte en septembre avec un concert du conservatoire… Et le 10 décembre nous distribuons les bouteilles.

Comment cette mutualisation se traduit-elle dans l’architecture ?
Le hall d’accueil est commun à tous les services. Quand la médiathèque est ouverte, on y déploie l’espace presse. Le service jeunesse et sport y met un baby-foot, le conservatoire (bientôt) un piano et nous une borne d’aracade rétrogaming.
Au cœur de la médiathèque, la responsable du point information jeunesse vient tenir une permanence deux jours par semaine. Et un agent du service jeunesse anime le mercredi après-midi notre espace jeu de société.

Que vouliez-vous montrer en débutant sur des animations autour du jeu et de la BD ?
On voulait que la programmation du premier trimestre attire toutes les générations. Nous avons donc mis en avant des jeux de société ou vidéo inspirés de l’univers de la BD, organisé un atelier de création d’une BD numérique, un concert dessiné, invité Thomas Priou, le dessinateur des lapins crétins... Nous avons également lancé notre club BD avec des apéros autour de bande-dessinée franco-belge, puis des comics et mangas et des liens entre BD et cinéma. Les clubs de lecture sont des ressources pour savoir quoi acquérir, pour que nos collections reflètent les envies des gens.

Comment les habitants sont-ils associés à la constitution des fonds ?
Des bibliothécaires ont notamment rencontré des collégiens qui ont écrit une charte documentaire et ont eu carte blanche pour acheter des BD avec 9000 euros. Ils avaient quatre semaines pour lire et évaluer les BD de leur choix. Quand quatre-cinq élèves avaient lu la même, ils votaient pour décider si on allait l'acquérir (avec l'ensemble des numéros de la série), en comprenant qu’avec l’argent public, on n’achète pas pour soi, mais pour les autres.

Quels sont les nouveaux services que vous proposez ?
Nous sommes passés de 90m2 où nous proposions seulement des livres, à 1400m2 avec tous les supports : presse, DVD, CD, jeu de société, environ 200 titres de jeux vidéo (très prisés) et, grâce au Département, un énorme bouquet de ressources numériques. Nous avions 400 abonnés ; aujourd'hui, après trois semaines d’ouverture, nous en sommes à plus de 1200, et on reçoit encore des demandes d’inscriptions ! Les services jeunesse et sport et le conservatoire de musique sont de très bons relais…
 

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