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L'ensemble du groupe Sauramps est placé en redressement judiciaire

Sauramps Odyssée à Montpellier - Photo Olivier Dion.

L'ensemble du groupe Sauramps est placé en redressement judiciaire

Les candidats à la reprise pourront se manifester d’ici une quinzaine de jours, après la valorisation de l’entreprise.

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Par Cécile Charonnat,
Créé le 14.03.2017 à 13h34

Attendu depuis le 3 mars, le redressement judiciaire du groupe des librairies Sauramps a été prononcé lundi 13 mars par le tribunal de commerce de Montpellier.
 
Après avoir interrogé, lors d’une audience à huis clos, Jean-Marie Sevestre, P-DG du groupe, son avocat ainsi que Julien Domergue, représentant du personnel de Sauramps, et entendu le procureur de la République, le juge a décidé de placer en redressement les quatre entités qui composent le groupe montpelliérain: Sauramps Odyssée, Sauramps en Cévennes (Alès), Sauramps et Cie (Le Triangle, Polymômes, Musée Fabre et l’entrepôt de Maugio) et la holding Mosaïque qui chapeaute le tout.
 
Jean-François Blanc, déjà mandataire ad hoc de Sauramps pendant neuf mois, a été nommé administrateur judiciaire. Il prend en charge la gestion de l’entreprise. Il est accompagné d’un mandataire, qui représente les créanciers.
 
D’ici une quinzaine de jours, après valorisation de l’entreprise, le tribunal devrait rendre public l’appel d’offres, permettant ainsi aux éventuels candidats de préparer leur dossier. Selon toute logique, le processus judiciaire devrait trouver son issue mi-juin.
 
En attendant, les librairies Sauramps sont soumises à un très net ralentissement de leur approvisionnement. Sans arrivée de marchandise depuis mercredi dernier, elles devraient toutefois être livrées d’ici quelques jours. "Mais il va falloir d’énormes efforts sur les quantités" souligne Julien Domergue.
 
La situation va forcément peser sur les ventes de Sauramps. Outre l’appauvrissement des stocks, les librairies vont devoir faire face à l’effet redressement, qui "laisse à penser aux clients que nous sommes déjà fermés, alors que justement, nous avons besoin d’eux pour passer cette période difficile", redoute le délégué du personnel.

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