À l'occasion des 60 ans des éditions Christian Bourgois, les couvertures des grands formats s'offrent une nouvelle maquette. « Je ressentais le besoin de renforcer notre identité visuelle pour une reconnaissance plus immédiate et plus facile en librairie, tout en conservant la diversité de nos illustrations », explique à Livres Hebdo Jean Mattern, directeur éditorial.
Traduire la diversité
Arrivé en octobre 2022 à la tête de cette maison de littérature française et étrangère, l'éditeur avait augmenté la taille des grands formats en janvier 2023, y ajoutant aussi des rabats, mais sans toucher au graphisme.
« Il me semblait que nos couvertures étaient élégantes, graphiquement très réussies, nous offrant chaque fois une grande palette de choix pour traduire la diversité de notre production éditoriale. Il fallait absolument conserver cette possibilité de traduire l'éclectisme et l'exigence littéraire de notre catalogue par la diversité des illustrations, qu'il s'agisse de photographies ou de peintures », précise Jean Mattern.
Un pari relevé avec succès par la graphiste Juliette Morineau-Le Houssine qui a travaillé sous la direction artistique d'Anne Lagarrigue, au sein de l'atelier graphique du groupe Madrigall dont font partie les éditions Christian Bourgois depuis septembre 2024.
Cinq titres d'hiver
Dès la rentrée littéraire d'hiver 2026, les couvertures se parent donc de nouveaux atours : l'image apparaît à l'intérieur d'un cadre, le logo design est agrandi, et la mention Christian Bourgois apparaît désormais en toutes lettres. De quoi unifier l'identité visuelle de la maison de livre en livre.
Les premiers titres à en bénéficier, à partir de janvier 2026, sont Le dernier roi de Marettimo de Grégoire Domenach (8 janvier), La mort à Venise et autres nouvelles de Thomas Mann qui paraît dans une nouvelle traduction de Claire de Oliveira (2 janvier), Le voile des illusions de Mary Costello, traduit par Carine Chichereau (22 janvier), Brûle bleu, second roman de Léna Pontgelard (5 février), ainsi que Tout doit être splendide de Sasha Marianna Salzmann, traduit par Jeffrey Trehudic (5 février).