Zeina Badran (Livres de France), Agnès Debiage (Oum El Dounia), Alain Hourian (Librairie franco-égyptienne), Hanan Mahrous (Librairie francophone), Nadim Marrache (Plaisir de lire), Nourhane Nabil (Librairie Renaissance), André Ragheb (Distri-Books) et Gehane Rizkallah (Les amis du livre) invitent les éditeurs, les distributeurs et les institutions concernées à se «mettre autour d'une table pour aborder ce sujet, le plus vite possible car il y a urgence».
Alors que les librairies francophones d'Egypte sont déjà fragilisées depuis un an par l'instabilité du pays suite à la révolution, la suppression des garanties Coface «a été ressentie [..] comme le couperet d'une guillotine pour les raisons suivantes : elle intervient un mois avant le début des commandes scolaires qui génèrent plus de 60% du chiffre d'affaires des libraires; de ce fait, elle oblige les libraires à payer d'avance sur proforma toute commande (transport inclus) qui sera passée en France après le 9 mai. A l'arrivée, les libraires devront également payer comptant les taxes douanières et les frais de dédouanement. Cela équivaut à une mise à mort du réseau des librairies francophones d'Egypte», écrivent les libraires dans leur lettre.
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