Dans un communiqué de presse, l'intersyndicale de Virgin, placé en redressement judiciaire depuis le 14 janvier, dénonce les solutions de la direction qui condamne le magasin des Champs-Elysées et «ne se battra que pour les autres établissements dont on peut craindre que leur seul avenir soit, pour nombre d'entre eux, la cession, sans garantie aucune qu'elle soit faite auprès d'enseignes culturelles».

Face à ces perspectives, elle oppose le projet de Patrick Zelnik, patron du label indépendant Naïve et ancien président de Virgin, qui revient, dans notre numéro de cette semaine (LH 938 du 25 janvier 2013, p.33, «Le «souk culturel» de Zelnik»), sur les raisons de l'échec de l'enseigne et évoque un nouveau concept de magasins qui permettrait de relancer l'enseigne.

Forts de cette option, les syndicats de Virgin, qui ont appelé à une grande manifestation nationale à Paris le mardi 29 janvier, demandent au gouvernement «qui assure qu'il suit le dossier, de réellement s'impliquer pour fédérer toutes les bonnes volontés et garantir aussi le soutien de l'état dans le sauvetage engagé, via, si nécessaire, la Caisse des Dépôts et la nouvelle Banque Publique d'Investissement.»