Lulu.com espère lever une cinquantaine de millions de dollars en Bourse

Sur le site français de lulu.com

Lulu.com espère lever une cinquantaine de millions de dollars en Bourse

En prévision de son introduction à la Bourse de Toronto, lulu.com a publié au Canada un volumineux document d'information sur ses comptes et son activité, disponible en PDF ci-dessous.

Par Hervé Hugueny,
avec hh Créé le 15.04.2015 à 19h12

Bob Young, PDG et fondateur du site d'autoédition http://www.lulu.com/ espère lever un peu plus de 50 millions de dollars (39 millions d'euros) à la Bourse de Toronto, pour se rembourser des quelque 20 millions de dollars qu'il a avancés dans l'entreprise qu'il a créée en 2002, et pour disposer des fonds nécessaire à la poursuite de son développement.

Après cette opération, il envisage d'investir 13 millions de dollars dans de nouvelles fonctionnalités techniques, et autant en promotion et communication.

Le site d'autoédition avait activement travaillé sa promotion en Europe et en France à partir de l'été 2006, mais il a brutalement réduit la voilure l'an dernier pour diminuer ses frais et redresser ses comptes en prévision de cette introduction en Bourse.

Lulu.com a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaire de 31,6 millions de dollars (23 millions d'euros) et a perdu 1,9 million de dollars (1,3 million d'euros), mais a pu équilibrer ses comptes au dernier trimestre de l'année, selon le volumineux document de présentation publié au Canada (voir PDF ci-dessous).

Comme le site a réduit ses investissements pour réduire ses pertes, son développement s'est toutefois ralenti. Lulu.com a accumulé 35 millions de dollars de pertes au cours des trois derniers exercices.

1,1 million de créateurs inscrits

Le site d'autoédition revendique 1,1 million de créateurs inscrits, et un peu moins d'oeuvres, qui augmentent au rythme d'environ 20 000 par mois, et se sont vendues l'an dernier à 2,6 millions d'unités.

Lulu.com se présente comme le moyen de contourner l'organisation éditoriale traditionnelle, en s'adressant aux innombrables créateurs convaincus de leurs talents auxquels cette organisation ne répond pas.

“L'accent continu s'est largement porté vers le marché de masse. Nous croyons qu'un grand nombre de créateurs nouveaux et existants disposant d'un contenu spécialisé pourraient profiter de façons plus efficaces d'atteindre leur marché cible qui leur permettraient de gagner de nouveaux produits d'exploitation et d'accroître la rentabilité de contenus existants”, assure le document d'information.
15.04 2015

Les dernières
actualités