Stratégie

Se recentrer sur «les livres d’activités, les beaux albums et les livres animés», tel est le nouvel axe de Mango Jeunesse, marque du groupe Fleurus, (Media-Participations) depuis 2004. «Mango Jeunesse avait jusqu’ici un catalogue généraliste. Nous avons décidé de nous concentrer sur ce que nous savons faire : des beaux objets et de nouveaux concepts. Dans un marché aussi saturé, il faut surprendre», soutient Marion Bordier, directrice éditoriale de Mango Jeunesse et de Fleurus Jeunesse, qui entend aussi faire découvrir de nouveaux talents en s’appuyant sur le laboratoire que constitue la revue Bonbek, rachetée par le groupe il y a un an.

Côté activités, Mango Jeunesse a lancé cette année une collection de «Paper toys», des jouets en papier à monter, qu’elle poursuit en 2014 avec un Maxi robot de 50 cm (mars), et a inventé des «cartes à monter» décoiffantes de Dragons (janvier). Côté albums, sont prévus : en février, Où vas-tu Tauphin ? pour apprendre la lecture syllabique en suivant le fil de l’histoire avec le doigt ; en mars, une série de «Mégabêtes» de Séverine Vidal, illustrée par Barroux ; en avril, un imagier de 4 livres tête-bêche, Mon carnet au fil des saisons de Florence Guiraud et, en septembre, un livre-objet en forme de… Lune, de Rémi Courgeon.

Mango Jeunesse se limite désormais à 40 nouveautés par an, au lieu de 80, délaissant la fiction et le documentaire. L’équipe (7 personnes pour les deux marques) se veut aussi plus proche des libraires, en allant à leur rencontre en région tous les mois, et en leur envoyant la gazette Kiwala. C. C.

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