Avec 1 230 000 euros de subventions (1) accordés en 2017 aux éditeurs pour la traduction en langue française, le Centre national du livre (CNL) est le principal soutien des maisons de littérature étrangère. « Rares sont les pays à distribuer des aides pour publier des auteurs d'autres pays », constate d'ailleurs un éditeur qui envoie régulièrement des dossiers de demande au CNL. Comprises entre 500 euros et 35 000 euros, ces subventions ne « déterminent généralement pas si l'on va faire un projet ou non, mais elles peuvent déterminer la rentabilité du livre », explique Raphaëlle Liebaert de Stock.

« Oui, cela compte dans notre économie, surtout quand on sait que la traduction d'un gros livre coûte autour de 8 000 euros », affirme de son côté Olivier Cohen, de L'Olivier.

Les langues dites rares peuvent aussi bénéficier d'aides à la traduction de la part des pays concernés, selon des barèmes propres à chacun. Philippe Picquier peut compter sur les aides régulières de la Fondation coréenne, et l'ambassade des Pays-Bas offre aussi des subventions pour la promotion. « L'opération Phares du Nord, destinée à mettre en valeur la littérature flamande en France, a eu un impact incroyable », remarque d'ailleurs -Raphaëlle Liebaert.

(1) Source : CNL, Bilan des aides 2017.

Les dernières
actualités