Un prix qui ne passe pas Inaperçu

Le café de l'Industrie

Un prix qui ne passe pas Inaperçu

Dominique Conil et la Coréenne Shin Kyong-suk sont les lauréats des deuxièmes prix de l'Inaperçu, décernés le 26 mai.

Par Claude Combet,
avec cc Créé le 21.01.2014 à 16h58

En espérant la guerre, de Dominique Conil (Actes Sud), pour le roman français et La chambre solitaire, de Shin Kyong-suk, traduit du coréen par Jeong Eun-Jin et Jacques Batilliot (Philippe Picquier), pour le roman étranger, ont reçu le 26 mai au Café de l'industrie les prix de l'Inaperçu 2009, qui ont pour objectif d'« attirer l'attention sur des livres qui n'ont pas fait l'objet de critiques et qui se sont vendus à peu d'exemplaires ».

Le risque de l'histoire, de Dominique Dussidour (Laurence Teper), Désirée, de Marie Frering (Quidam), L'autre, de Charlie Galibert (Anacharsis) et Press Book. Ceci n'est pas un livre, de Mathieu Goguel (Erreur System) composaient la sélection des romans français.

Tandis que figuraient dans celle des romans étrangers : Le salon des incurables, de Fernando Aramburu (Buchet-Chastel), Conte du Bidonville, de Giosue Calaciura (Les Allusifs), Le testament des gouttes de pluie, d'Einar Mar Gudmundsson (Gaïa) et Mort d'un superhéros, d'Anthony McCarten (Jacqueline Chambon).

Les deux livres succèdent à Zone de combat, d'Hugues Jallon (Verticales-Phase deux) et à Twelve Bar Blues, de l'Anglais Patrick Neate (Intervalles), prix de l'Inaperçu 2008.

Benjamin Fau, romancier, Nils Ahl, journaliste au Monde des livres, et Stéphane Rose, qui organise les Gérard « qui récompensent le pire » de la télé et du cinéma, ont eu l'idée de ce prix malicieux (sous l'égide d'Ignatius J. Reilly, héros de La conjuration des imbéciles) mais néanmoins généreux, « qui récompense le meilleur » et s'appuient sur « l'honorable secrétaire » Anne-Laure Clément, et David Vauclair, juré 2008, pour l'organisation.

Il bénéficie d'un jury tournant, présidé cette année par le journaliste Hubert Artus.

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