Sur les 381 titres édités pour la rentrée littéraire française, 232 ont été rédigés par des auteurs de sexe masculin. Les hommes représentent ainsi 61 % des romanciers de l'automne 2018.

Cette proportion est comparable aux données publiées en avril dernier par le Département des études, de la prospective et de statistiques (Deps) du ministère de la Culture. Selon sesChiffres clés de la culture 2018, 59 % des auteurs littéraires français étaient, en 2015, des hommes.

En étant quasiment deux fois plus nombreux que leurs consœurs, les auteurs masculins sont donc plus susceptibles d'être distingués par un des grands prix littéraires d'automne. Pour rappel, 82 % des 503 lauréats des six grands prix, depuis la création du Goncourt en 1903, sont en effet des hommes (1).

Si les femmes sont sous-représentées dans l'ensemble de la production éditoriale de la rentrée, on observe toutefois une répartition quasiment à l'équilibre dans les rangs des primo-romanciers qui comptent 48 % d'auteures. Si la parité parfaite n'est pas encore atteinte, la situation s'est améliorée par rapport à ces dernières années. Entre 2013 et 2017, la part de primo-romancières oscillait entre 33 % et 43 %.


(1) Voir « Les grands prix littéraires en chiffres », LH 1147 du 24.11.2017,


p. 26-27.

31.08 2018

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