Pas moins de 100 auteurs doivent participer, du 2 au 4 septembre, à la première édition du Forum Fnac livres, la manifestation littéraire créée par l’enseigne dirigée par Alexandre Bompard et programmée dans l’enceinte du Carreau du Temple, à Paris (3e). Destiné au grand public et gratuit d’accès, ce nouveau festival, très axé sur la rentrée littéraire, a vocation à devenir un rendez-vous fort de la Fnac à un moment clé de l’année. Et, semble-t-il, à remplacer, avantageusement pour la Fnac, sa participation au salon Livre Paris, d’où elle était absente cette année. En privilégiant un événement d’enseigne, elle s’offre une meilleure visibilité et, sans doute, un meilleur retour sur investissement.
Conçue autour de trois zones d’attraction, la librairie, les dédicaces et les rencontres, la nouvelle manifestation constitue, selon Coralie Piton, directrice du livre de la Fnac, "le point d’orgue de notre politique culturelle menée tout au long de l’année avec plus de mille rencontres organisées avec des auteurs dans nos magasins en France".
Comme le prix du Roman Fnac, qui couronne depuis quinze ans un titre de la rentrée littéraire et a été remis ce 1er septembre, le nouveau Forum est piloté par le service politique des actions culturelles au sein de l’enseigne, mais a impliqué d’autres départements, à commencer par la direction du livre. "Durant plusieurs mois, nous avons eu, à un rythme hebdomadaire, des comités de pilotage interservices pour organiser la manifestation et définir le programme des invités, mais aussi des animations", explique Laurent Glépin, directeur de la communication et de la politique des actions culturelles depuis 2011.
Dans le secteur du livre, ce travail entre les équipes n’a rien d’exceptionnel dans la mesure où "pour toutes les rencontres avec les auteurs, même celles initiées à la demande d’un libraire sur le terrain, notre service est un point de passage obligé", précise-t-il.
Une équipe dédiée
Rattaché au département de la communication, et non plus du marketing comme c’était le cas avant 2012, le service politique des actions culturelles se compose aujourd’hui d’une quinzaine de conseillers régionaux (9 en Ile-de-France, 6 en province). "Alors qu’avant une personne dans chaque magasin s’occupait des animations culturelles, en même temps que de la communication et du marketing, rappelle Laurent Glépin, nous avons depuis six ans une équipe dédiée à la programmation des rencontres avec un vrai savoir-faire."
En contact avec les différents magasins de leur territoire, les conseillers régionaux agissent comme de "véritables courroies de transmission opérationnelles pour organiser au sein du réseau ce qui a été décidé au siège, mais aussi pour faire remonter les demandes de terrain auprès du siège", détaille leur directeur, estimant que cette organisation, très particulière dans le secteur, a permis "d’upgrader la qualité des événements Fnac". C. N.