30 auteurs coréens à Paris

30 auteurs coréens à Paris

12 femmes et 18 hommes constituent la délégation officielle des auteurs invités de Livre Paris avec le soutien du Centre national du livre et de l’Institut français. Ils s’illustrent aussi bien dans le roman, la poésie ou l’essai que dans le manhwa (bande dessinée) ou la littérature pour la jeunesse.

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Par Agathe Auproux,
avec Créé le 19.02.2016 à 01h00

Ancco

Née en 1983, Ancco incarne la vitalité de la nouvelle génération d’auteurs de manhwas en Corée. A partir d’épisodes de sa propre vie, elle dresse un tableau sans complaisance de la société coréenne tiraillée entre tradition et modernité. Dans Mauvaises filles, qui paraît à l’occasion de Livre Paris 2016 chez Cornélius, elle suit les parcours initiatiques de deux adolescentes, Jin-joo et Jung-ae, et interroge, dans un climat de noirceur qui rappelle par moments celui de Céline, la place de la violence dans la société coréenne post-crise économique de la fin des années 1990.

Eun Hee-kyung

Née à Gochang en 1959, Eun Hee-kyung poursuit des études de littérature à l’université. En auteure qui sait s’emparer du quotidien, notamment les difficultés de communication dans le couple, elle scrute les relations humaines. Si les hommes n’ont pas la partie belle dans ses œuvres, Eun Hee-kyung n’est pas toujours tendre non plus avec la gente féminine. Mais elle sait rester à distance et parler d’amour, et ses personnages, froids en apparence, sont les premiers à en avoir besoin. Ses romans et recueils de nouvelles attirent le public par un savant mélange d’humour et de cynisme, parfois sophistiqué, parfois coupant. Souvent primés, ils ont été traduits en français chez Zulma, Decrescenzo éditeurs, ou encore Philippe Picquier.

Han Kang

Han Kang, née en 1970, a étudié la littérature à l’université. Elle est professeure au département de création littéraire à l’Institut des arts de Séoul. Elle fait ses débuts littéraires comme poète en 1993, mais s’oriente rapidement vers le roman, dont deux ont été traduits en français au Serpent à plumes : Celui qui revient (février 2016) et La végétarienne (mai 2015), annoncé au Livre de poche en mars. Ses œuvres ont été reçues avec enthousiasme par les critiques et les lecteurs pour leur profonde exploration de la nature humaine à travers une écriture délicate et puissante. Pour Han Kang, les idées socialement acceptées et la condition de l’être humain portent une violence insupportable.

Han Sung-ok

Auteure et illustratrice pour la jeunesse, Han Sung-ok s’est distinguée d’abord aux Etats-Unis. Elle montre divers univers artistiques en changeant de technique pour chaque ouvrage. Elle s’intéresse à la vérité de l’art, comme à la vie quotidienne des enfants. Elle a publié notamment "Basho et la pierre de rivière" (Texte : Tim Myers), best-seller du New York Times, prix de la Société des illustrateurs aux Etats-Unis, et "Grand-père barbu", prix des livres pour enfants décerné par le ministère de la Culture et du Sport. Elle n’a jamais été traduite en France.

Hong Yeon-sik

Hong Yeon-sik, né en 1971, entre comme apprenti dans l’atelier d’un maître en 1990 et commence à réaliser des histoires courtes en bande dessinée dès 1992. En 2005, avec sa compagne, il fait une première tentative de vie à la campagne, rapportée dans son livre Histoire d’un couple, auquel il travaille dès 2007 et qui paraît en deux volumes en Corée en 2012, obtenant un rapide succès d’estime qui lui vaut une réédition et le prix Manhwa d’aujourd’hui. Cet ouvrage a été traduit en français en 2013 chez Ego comme X.

Hwang Sok-yong

Né en 1943 à Zhangshun en Mandchourie, Hwang Sok-yong a poursuivi des études de philosophie à l’université Dongguk. Il est certainement l’écrivain coréen le plus célèbre, en Corée comme à l’étranger, et le plus traduit, également connu pour ses prises de positions politiques en faveur de ceux qui souffrent ou qui sont démunis face au pouvoir. Romancier célèbre pour sa maîtrise des situations romanesques dans lesquelles ses personnages font preuve d’une humanité bouleversante, il est distingué par de nombreux prix littéraires asiatiques. Deux de ses romans vont paraître en France cette année : le 3 mars, L’étoile du chien qui attend son repas chez Serge Safran ; le 4 mars, Toutes les choses de notre vie chez Philippe Picquier (Voir notre avant-critique p. 38).

Jeong Myeong-kyo

Né en 1958 à Daejeon (Corée du Sud), Jeong Myeong-kyo est diplômé de langue et littérature françaises à l’université nationale de Séoul. Sa thèse de doctorat portait sur les romans de Chrétien de Troyes. Auteur de plusieurs ouvrages, dont un, Un désir de littérature coréenne, paru en français chez Decrescenzo éditeurs en 2015, il est aussi membre perpétuel du jury du prix littéraire Dong-in. Il est actuellement professeur de littérature coréenne à l’université Yonsei. Il enseigne la poésie moderne de la Corée, la théorie littéraire, la psychanalyse et l’analyse culturelle de la société moderne. Il a également traduit en coréen l’ouvrage de Jean-Luc Nancy Noli me tangere : essai sur la levée du corps (Bayard, 2003).

Jeong Yu-jeong

Née en 1966 à Hampyeong, Jeong Yu-jeong entreprend des études spécialisées d’infirmière avant d’en embrasser la carrière. Elle fait son entrée dans le monde littéraire en remportant le prix de Littérature jeunesse et le 5e prix Segye avec son livre intitulé Tire dans mon cœur. Par la suite, deux de ses romans sont sélectionnés comme "Livre de l’année" par les libraires et la presse en Corée. Son roman Les nuits de sept ans sera placé sur la liste des meilleurs polars de l’année 2015 par Die Zeit, et le Neues Deutschland la surnommera le "Stephen King coréen". Il paraîtra en français chez Decrescenzo éditeurs en mars. Elle est très appréciée des lecteurs pour ses prises de conscience et son humour destiné à renverser les situations les plus critiques.

Kim Ae-ran

Née en 1980 à Incheon, Kim Ae-ran n’a pas 25 ans lorsqu’elle reçoit son premier prix littéraire et devient la plus jeune lauréate de Corée. Arrivée à Séoul à l’âge de 20 ans, elle aborde régulièrement la situation des jeunes et des jeunes couples de la capitale, mais passe aussi les parents au vitriol avec un humour salvateur, dans un pays où la famille reste la pierre angulaire de la société. Le succès des œuvres de Kim Ae-ran tient au nonsense, à la psychologie d’individus comiques à force d’être en échec, au dévoilement de secrets de jeunes gens ordinaires. Decrescenzo a publié en France le 18 février son dernier recueil de nouvelles, Chanson d’ailleurs.

Kim Hye-soon

Kim Hye-soon, née en 1955, docteur en littérature coréenne, fait ses débuts de poète en 1979. Poète contemporaine de premier plan en Corée, elle vit à Séoul et enseigne l’écriture à l’Institut des arts de la capitale. Elle publie régulièrement des textes d’avant-garde dans la revue Munhakgwa jiseong (Littérature et intelligence). Dans les années 1990, elle fut à la tête du mouvement d’émergence de la littérature féminine. La poésie de Kim Hye-soon, traduite en français chez Circé et chez Decrescenzo, qui publie en mars le recueil Un verre de miroir rouge, combine adroitement images poétiques et langage expérimental.

Kim Jae-hong

Kim Jae-hong est un auteur et illustrateur d’albums pour enfants, mais aussi un peintre dont les œuvres ont fait l’objet de plus de dix expositions particulières. Son univers, à travers ses denses peintures à l’huile, représente avec cohérence l’harmonie entre la nature et la psychologie des enfants. Les enfants de la rivière (Philippe Picquier, 2008) sensibilise les enfants à la découverte des formes cachées dans la nature magnifique de la rivière Dong. Cet album a été couronné par le prix international du livre Espace-Enfants en Suisse, décerné à l’ouvrage qui respecte l’univers spécifique des enfants, leur philosophie et l’interaction avec d’autres êtres.

Kim Jin-kyeong

Né en 1953, Kim Jin-kyeong est un amoureux des chats. C’est pour consoler ses deux filles, tristes d’avoir perdu le chat de la famille, qu’il a entrepris d’écrire L’école des chats, série pour la jeunesse en plusieurs tomes parus en France chez Philippe Picquier. Il enseigne la langue coréenne dans un collège de Séoul. Acteur très engagé dans le mouvement syndical des enseignants, il porte une vision critique sur la société contemporaine.

Kim Jung-gi

Kim Jung-gi est né en 1975 à Goyang, près de Séoul. A 19 ans, il entre à l’Ecole des beaux-arts et en sort avec un mastère d’art et de design. Son service militaire, pendant deux ans, dans les forces spéciales, lui a permis de mémoriser visuellement un nombre impressionnant de véhicules et d’armes. Il enseigne le manhwa dans des universités et des écoles privées et travaille pour une agence de publicité en Corée. Il a créé une école de dessin à Séoul. Avec le scénariste français Jean-David Morvan il a publié la bande dessinée Spy games chez Glénat.

Kim Jung-hyuk

Né en 1971, Kim Jung-hyuk a été, après des études littéraires à l’université Kiemyung, critique pour une librairie en ligne, responsable du rayon DVD d’une librairie d’art, journaliste musical pour un magazine de culture pop. Son intérêt pour le dessin et la bande dessinée l’amène à illustrer lui-même ses recueils de nouvelles et à travailler comme dessinateur free-lance. Ses personnages se battent le plus souvent contre des règles de vie étouffantes en réinventant par le truchement d’objets de nouveaux codes : instruments de musique débaptisés et renommés, personnages aux caractères singuliers, emplois rares, comme celui d’inventeur de concepts inutiles, Kim Jung-hyuk est traduit en France chez Decrescenzo.

Kim Un-su

Kim Un-su, né en 1972, a étudié la littérature coréenne à l’université. Sa carrière de romancier débute en 2002 avec deux nouvelles dans lesquelles il s’attache à montrer dans un style alerte et avec un humour absurde les dérives de la société. Pour Kim Un-su, la société postmoderne crée des individus étranges qui révèlent parfois de non moins étranges vérités. Passionné de vie à la montagne et de calme, il montre aussi ce que les petites gens des campagnes et des quartiers ont de sympathique et de profondément humain. Deux de ses romans sont traduits en français : Le placard (Ginkgo, 2013) et Les planificateurs (L’Aube, 2016).

Kim Young-ha

Kim Young-ha, né en 1968 à Goryeong, entre en littérature près ses études et s’attache à retranscrire la sensibilité urbaine des années 1990. Dans La mort à demi-mots (Philippe Picquier, 2002), prix du nouvel écrivain Munhakdongne en 1996, il met en scène un professionnel qui aide les autres à se suicider et ouvre ainsi une nouvelle ère pour la littérature fantastique coréenne. Il aime donner à ses récits des cadres peu habituels pour explorer les conséquences du capitalisme moderne et de la culture urbaine, telle l’aliénation ou l’impossibilité de communiquer.

Lee Jung-mo

Lee Jung-mo est auteur d’ouvrages scientifiques et directeur du musée d’Histoire naturelle de Seodaemun. Après des études sur "la communication entre les insectes et les végétaux" au département de chimie de l’université de Bonn, il a été professeur d’enseignement général à l’université d’Anyang. Il rencontre tous les publics au cours de conférences sur les petites histoires de la science. Il n’est pas traduit en français.

Lee Sang-soo

Lee Sang-soo, auteur d’ouvrages de philosophie non traduits en France, a étudié l’histoire en licence à l’université Yonsei. Il a été journaliste pendant dix-huit ans au quotidien coréen Hankyoreh, en tant qu’envoyé spécial à Pékin, puis, président de l’antenne en Chine du groupe d’éditions coréen Woongjin Think Big. Il est à présent porte-parole du Bureau d’éducation de la ville de Séoul. Il écrit et enseigne les Cent écoles de pensée, telle que celle de Lao Tseu, de Confucius, de Sun Tzu, de Tchouang-tseu, de Xun Zi et de Han Fei Zi. Il traduit les classiques en langue contemporaine.

Lee Seung-u

Né en 1960 à Jangheung, Lee Seung-u poursuit des études de théologie à l’université et devient professeur d’écriture créative. Dans ses œuvres, fortement inspirées par la mythologie européenne, Lee Seung-u développe l’idée de rédemption comme finalité de l’existence. Le conflit intérieur, tout comme le conflit avec les autres, est sans cesse abordé au travers d’une œuvre d’une grande cohérence thématique. Ses premiers ouvrages ont été traduits en France chez Zulma. Deux de ses romans vont paraître en France cette année : La baignoire chez Serge Safran en mars, et Le chant de la terre chez Decrescenzo en octobre.

Suzy Lee

Suzy Lee, née en Corée en 1974, a étudié les arts appliqués à l’université nationale de Séoul. Elle utilise dans ses dessins un nombre limité de couleurs et une technique d’une grande simplicité, et, parmi les matériaux, particulièrement le charbon parce qu’il exprime des qualités contraires dans un même temps : volume et lignes nettes, le statique et le dynamique. Pour Suzy Lee, il n’y a pas de différence entre la création artistique et les livres pour enfants : elle considère ces derniers comme des œuvres d’art. Certains de ses albums sont parus en France, à La Joie de lire, chez Sarbacane, Actes Sud Junior, au Rouergue, et les trois derniers chez Kaléidoscope entre 2009 et 2013.

Lim Chul-woo

Né dans le Wando en 1954, Lim Chul-woo est diplômé en littérature anglaise et enseigne la création littéraire à l’université. L’œuvre de Lim Chul-woo, marquée par l’histoire douloureuse de la Corée, s’attache à retranscrire les expériences des Coréens face à la violence et à la répression. Il a fait de la démocratisation du pays une puissante source d’inspiration. Considéré comme un auteur subversif, il témoigne de la violence de l’histoire et de la confiance en l’être humain. L’Asiathèque publiera en France en mars son dernier roman, Le phare.

Mah Chong-gi

Mah Chong-gi est né en 1939 à Tokyo. Il effectue ses études universitaires à Séoul, à l’université nationale et à l’université Yonsei. Cet ancien médecin traite essentiellement de ses expériences de praticien et de sa vie à l’étranger. Lorsqu’il parle de ses voyages, il exprime l’opposition entre son existence présente et ses souvenirs de la Corée, son mélange d’amour et de haine pour son pays. Son seul recueil de poésie publié en France, Celui qui garde ses rêves, l’a été en 2014 par Bruno Doucey.

Moon Chung-hee

Née en 1947 à Boseong, Moon Chung-hee poursuit ses études de littérature coréenne à l’université Dongguk. Le cœur de la poésie de Moon Chung-hee révèle une conscience romantique distincte. Elle traite de façon touchante des thèmes de l’amour, de la réticence, de la souffrance et de la liberté. Elle utilise parfois des éléments des contes de fée pour produire une allégorie de la réalité. Son seul recueil traduit en France, Celle qui mangeait le riz froid, l’a été en 2012 chez Bruno Doucey.

Oh Jung-hi

Née à Séoul en 1947, Oh Jung-hi effectue ses études à l’Ecole des arts de Sorabol. Dans le milieu des années 1970, l’auteure se concentre sur la vie quotidienne, son ennui et son absence de signification. Les protagonistes de ses récits les plus récents sont pour la plupart des femmes mariées d’âge moyen, qui voudraient échapper à leur rôle défini dans la société afin d’accéder à une existence plus vraie. Ses romans et recueils de nouvelles ont été traduits en France, de 1991 à 2014, chez Philippe Picquier, au Seuil et chez Serge Safran.

Oh Yeong-jin

Né en 1970, Oh Yeong-jin est l’une des grandes figures du manhwa. Chroniqueur lucide et désenchanté de la société coréenne contemporaine, il est l’auteur de plusieurs titres remarqués dont Le visiteur du Sud (traduit en français chez FLBLB, 2011) pour lequel il reçoit en 2008 le prix Asie-ACBD décerné par l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée. Avec Adulteland (FLBLB, 2014), Oh Yeong-jin explore la question du transhumanisme et mène une réflexion passionnante sur la technicisation des sociétés contemporaines, où les plus pauvres en sont réduits à vendre leurs organes pour survivre alors que des scientifiques mettent au point des cyborgs auprès desquels on vient trouver refuge.

Park Kun-woong

Né en 1972, Park Kun-Woong est une figure incontournable du roman graphique coréen. Auteur de Fleur (Casterman, 2006 ou encore de Massacre au pont de No Gun Ri (Vertige Graphic, 2007), il s’intéresse de près à l’histoire moderne de la Corée et aux cicatrices qui ont pu marquer son pays. Avec Je suis communiste, qui a reçu le soutien du Centre national du livre et dont le 2e volume est paru en septembre 2015 chez Cambourakis, Park Kun-woong s’empare du témoignage poignant de Hur Young-chul, incarcéré pendant trente-six années dans les geôles de Corée du Sud, pour raconter la longue et douloureuse histoire des deux Corées.

Park Sang-hoon

Park Sang-hoon, politologue, a étudié la gestion des entreprises à l’université nationale de Séoul, puis obtenu un doctorat en sciences politiques à l’université de Corée. Il est l’auteur de plusieurs essais sur la place de la politique dans la société et la démocratie. Il n’a jamais été traduit en français.

Puuung

Née le 15 août 1992, Puuung (de son vrai nom, Park Dami) étudie l’illustration à l’université nationale des arts de Corée. Elle a commencé à dessiner ce qu’elle aime, c’est-à-dire les bâtiments et les gens. Ce fut le début de la série d’illustrations "Love is"Selon Puuung, l’amour est un sujet auquel tout le monde peut s’identifier. Elle cherche donc à retrouver le sens de l’amour caché dans nos vies quotidiennes et à en faire des dessins. Elle n’est pas publiée en France.

Yi In-seong

Né en 1953 à Jinhae, Yi In-seong devient professeur de littérature française à l’université nationale de Séoul. Il prend une retraite largement anticipée pour se consacrer à son travail d’auteur. Passionné d’expérimentation littéraire, Yi In-seong a toujours cherché à s’éloigner de la grammaire narrative du réalisme. Il emploie volontiers des techniques stylistiques destinées à défamiliariser la réalité décrite, comme le mélange des temps verbaux, la fusion entre fantastique et réalité, ou les ellipses temporelles. En Corée du Sud, il est un chef de file, influençant de nombreux jeunes auteurs. Decrescenzo réédite en mars son roman Saisons d’exil, paru en 2004 chez L’Harmattan.

Yun Suk-nam

Considérée comme la marraine de la peinture féministe coréenne, Yun Suk-nam présente des œuvres amples et chaleureuses qui parlent de la vie et de la consolation sur le thème de la "mère". Agée de plus de 70 ans lorsqu’elle a débuté dans le monde de l’album, elle a réalisé un livre sur l’histoire d’une famille et ses trois générations - grand-mère, mère et fille. Ses œuvres ont été exposées à Liverpool en Angleterre, à Seigen en Allemagne, à Turin en Italie, à Bâle en Suisse, à Kamakura au Japon… Auteure non traduite en français.

Agathe Auproux

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