A l'occasion du Salon du livre 2011, la Société civile des auteurs multimédia (Scam) publie pour la troisième fois un baromètre des relations entre auteurs et éditeurs, qui traduit une satisfaction croissante des premiers à l'égard des seconds.

71 % des auteurs se déclarent satisfaits des relations qu'ils entretiennent avec leurs éditeurs contre 69 % en 2010 et 64 % en 2009. Selon la Scam, la reddition des comptes annuels reste cependant un point noir : seul un éditeur sur deux (49 %) respecte l'obligation légale de verser ses droits à l'auteur ; 38 % des éditeurs ne le font que de temps en temps, et 13 % jamais.

64 % des contrats proposent un à-valoir. Celui-ci est supérieur à 3 000 euros dans 33 % des cas (37 % en 2010), et inférieur à 1 500 euros pour 27 % (30 % en 2010). Le montant moyen semble donc se resserrer entre 1 500 et 3 000 euros.

Pour les droits numériques, le flou et l'incertitude règnent. 42 % des contrats comportent une clause relative à l'exploitation numérique, tandis que 23 % seulement des auteurs ont signé un avenant numérique sur leurs anciens contrats, et 3 % ont négocié un contrat pour une exploitation uniquement numérique.

Cette enquête est basée sur un questionnaire écrit envoyé à 3 000 auteurs. Cette année, 600 auteurs ont répondu, parmi lesquels 45 % avaient signé au moins un contrat en 2010 ou 2011.