"J’avais demandé un devis à l’imprimeur pour 2 000 exemplaires, mais finalement nous avons tiré à 10 000 car les droits avaient été achetés dans huit pays avant même la sortie. On ne pouvait pas imaginer il y a un an que ça se passerait aussi bien", se souvient Thierry Boizet, cofondateur de Finitude avec Emmanuelle Boizet, et heureux éditeur du premier roman d’Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles. Cinquième dans le palmarès des romans, le livre s’est vendu à 277 900 exemplaires, auxquels s’ajoutent 15 000 ventes en numérique.

L’histoire de ce "premier roman arrivé par la poste et que tout le monde avait refusé" est une success story comme en réserve parfois l’édition. En attendant Bojangles - un titre qui fait référence à une chanson de Nina Simone - raconte, vue par un petit garçon, l’histoire d’amour (qui finit mal) de ses parents, qui font la fête, dansent sur Mister Bojangles, allument un feu de joie dans l’appartement avec les factures, le tout sous le regard d’un oiseau exotique appelé Mademoiselle Superfétatoire.

Le livre a été vendu en 29 langues et paraîtra dans 40 pays, dont les Etats-Unis chez le très célèbre Simon & Schuster en 2018. Il paraîtra en poche chez Folio en mai et une adaptation en bande dessinée est prévue avant la fin de l’année chez Steinkis, signée Ingrid Chabbert et Carole Maurel. Il devrait être adapté au théâtre cet automne et les droits en ont été vendus au cinéma. En attendant, Olivier Bourdeaut travaille à son second roman.

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