Enseigne

La question de la survie de Chapitre était sur toutes les lèvres. Le comité d'entreprise réunissant la direction et les élus représentant le personnel qui a eu lieu cette après-midi à Paris a donné un élément de réponse.

L'enseigne, filiale du groupe Actissia qui détient également France-Loisirs, met en vente l'ensemble de ces magasins, soit 56 librairies. "L'activité telle qu'elle est organisée aujourd'hui, c'est-à-dire en réseau, ne peut pas être pérennisée à moins d'un investissement très lourd, qu'il paraît difficile à trouver, explique Michel Rességuier, président de Chapitre. Notre démarche consiste donc à chercher des repreneurs pour chaque magasin, capables d'investir localement afin de conserver l'activité librairie."

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La direction s'est donc donnée un an pour vendre "par appartements" l'ensemble du réseau. "Si les librairies sont rentables, il n'y a aucune raison pour qu'elles ne trouvent pas de repreneurs d'autant que c'est un secteur qui attire les individualités", assure encore Michel Rességuier, qui n'écarte pas, au terme de l'échéance, d'employer une solution judiciaire, tel le dépôt de bilan, pour celles qui resteraient encore dans le giron Chapitre.

Pour le moment, seuls deux magasins ont quitté l'enseigne : Mont-Saint-Aignan fin juillet et Toulouse aujourd'hui même. Rennes, Dax et Grenoble, sont, aux dires de leurs porteurs de projets respectifs, proches du but. D'après Michel Rességuier, qui l'annonçait en juillet dernier, onze nouveaux magasins susciteraient également l'intérêt de potentiels repreneurs.

"On la redoutait, on aurait aimé se tromper, mais la solution annoncée aujourd'hui confirme les craintes que nous avions depuis plusieurs mois", témoigne de son côté Clémence Devincre, membre du CE et élus CGT.

Le PSE, lancé en avril et suspendu début juillet, se trouve, de fait, annulé, tout comme le plan de relance qui l'accompagnait.

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