Prix littéraire

Christophe Ono-dit-Biot, Grand prix du roman de l’Académie française

Christophe Ono-dit-Biot grand prix de l'académie française - Photo © Olivier Dion

Christophe Ono-dit-Biot, Grand prix du roman de l’Académie française

Le Grand prix du roman de l’Académie française a couronné jeudi 24 octobre Christophe Ono-dit-Biot pour son cinquième roman Plonger (Gallimard).

Par Souen Léger,
Créé le 25.10.2013 à 18h20 ,
Mis à jour le 29.10.2013 à 14h38

L'écrivain Christophe Ono-dit-Biot a reçu jeudi 24 octobre le Grand prix du roman de l'Académie française pour son cinquième roman Plonger (Gallimard), paru le 22 août 2013. Déjà tiré à 45 000 exemplaires, l'ouvrage fera l'objet d'un retirage à 25 000.

Il a obtenu 11 voix dès le premier tour, contre 4 à Thomas B. Reverdy pour Les évaporés (Flammarion) et 3 à Capucine Motte pour Apollinaria, une passion russe (Lattès).

Lors de la première sélection, le 26 septembre dernier, six autres auteurs pouvaient prétendre au titre : Pierre Lemaitre, Nelly Alard, Sylvie Germain, Etienne de Montety, Laurent Seksik et Claude Durand.

Plonger est l'histoire d'un couple des temps modernes. Alors que sa femme Paz, une artiste, a disparu depuis plusieurs mois le laissant seul avec son fils, un homme apprend qu'elle a été retrouvée morte sur une plage dans un pays lointain.

Il décide de dire à l'enfant toute la vérité sur sa mère en remontant le fil de leur histoire d'amour - leur rencontre, les débuts puis l'ascension de Paz dans le monde de l'art, la naissance de l'enfant - et essaie d'élucider les raisons qui ont précipité sa fin.

Actuellement en 40e position des meilleures ventes romans du classement Livres Hebdo, Plonger est encore en course pour le prix Renaudot qui sera proclamé le 4 novembre prochain.

Né en janvier 1975 au Havre, Christophe Ono-dit Biot est agrégé de lettres modernes. Ecrivain, critique littéraire et journaliste, il est actuellement rédacteur en chef de la rubrique Culture au magazine Le Point.

Il a déjà publié quatre romans chez Plon : Désagrégé(e), en 2000 (prix La Rochefoucauld), Interdit à toute femme et à toute femelle (2002), Génération spontanée, en 2004 (prix de la Vocation), et Birmane, prix Interallié 2007.

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