Mercure de France

A partir de janvier, la collection "Le temps retrouvé" du Mercure de France, qui propose d’aborder l’Histoire par le récit vécu en donnant la parole à des témoins d’une époque historique, s’offre une seconde jeunesse grâce au relookage de ses couvertures.

Ce dernier reflète la volonté d’Isabelle Gallimard, à la tête de la maison du groupe Madrigall, de rajeunir l’image d’une collection lancée en 1965 et riche de plus de 150 titres, pour la rendre accessible au plus grand nombre.

Dans la même optique, toutes les nouveautés qui y paraîtront - une quinzaine de titres par an - seront en poche (de 9 à 11 euros) alors qu’auparavant la production se déclinait aussi en grand format.

D’un point de vue graphique, la maison a décidé de faire disparaître le nom de l’éditeur sur les nouvelles couvertures pour mettre en avant "Le temps retrouvé" comme une marque à part entière. Le titre sera, lui, recentré avec une nouvelle typographie, en un caractère apportant classicisme et touche de fantaisie dans le dessin des lettres.

Quant aux nouveaux visuels, qui offrent un plan large et un plan rapproché, ils illustrent de façon plus prononcée la vocation de la collection : parler de l’Histoire avec un "h" majuscule par le biais de la petite histoire.

Le nouveau visage de la collection "Le temps retrouvé", plus de 800 000 exemplaires de la collection écoulés depuis 1995, apparaîtra le 19 janvier avec la sortie simultanée de deux nouveautés, Les Mémoires du duc de Lauzun et Journal de voyage en Egypte de Victor Schœlcher. Des parutions qui seront accompagnées de 6 réimpressions de titres épuisés tel Les Mémoires de Marguerite de Valois. Au fur et à mesure, l’ensemble de la collection sera réédité avec la nouvelle couverture.

Pauline Leduc

18.11 2016

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