Disparition

Petit-fils de Paul Belin, fils de Jacques Brossollet et de Solange Belin, Max Brossollet a dirigé la maison d’édition scolaire Belin pendant près de quarante ans. Il est décédé samedi 2 février à Paris.
 
Directeur général à partir de 1960, puis président de la Librairie Belin dès 1969, Max Brossollet a connu les décennies fastes de la maison jusque dans les années 1970. Sous sa direction, l’entreprise a mis en place sa première diversification en 1977 avec le lancement de la revue mensuelle Pour la science, en partenariat avec Scientific American. La même année, la maison a commémoré son bicentenaire et ajouté à son catalogue la revue trimestrielle Po&sie, dirigée par le poète et philosophe Michel Deguy.
 
Au début des années 1980, alors que le chiffre d’affaires est en baisse, Belin a fait plusieurs choix stratégiques: la maison a délaissé ses parutions concernant le primaire pour se recentrer sur le collège et le lycée. Elle a également investi dans le parascolaire et s’est tournée vers l’enseignement supérieur, très présente en sciences humaines, histoire politique et sociale. En parallèle, l’entreprise a poursuivi la diversification de ses activités au niveau de la diffusion-distribution et avec plusieurs rachats, comme celui des éditions Herscher en 1987.
 
Max Brossollet avait pris sa retraite en 1994, remplacé à la direction générale par sa plus jeune sœur, Marie-Claude Brossollet, à laquelle Sylvie Marcé a ensuite succédé en 2008. Depuis décembre 2016, la réunion des maisons d’éditions Belin et Presses universitaires de France (Puf) a donné naissance au groupe Humensis.
 
La cérémonie religieuse aura lieu à la basilique Sainte-Clotilde de Paris (Paris, 7e) mardi 12 février.

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