Des grandes surfaces culturelles saluent la critique d'Amazon faite par Aurélie Filippetti

Des grandes surfaces culturelles saluent la critique d'Amazon faite par Aurélie Filippetti

Les enseignes spécialisées du Syndicat des Distributeurs de Loisirs Culturels (SDLC) soutiennent la ministre de la Culture qui a dénoncé la différence de fiscalité entre Amazon et les librairies françaises.

avec sp Créé le 15.04.2015 à 21h00

Chapitre, Culture, Decitre, le Furet du Nord, Starter et Virgin Stores : les enseignes qui composent le SDLC soutiennent, dans un communiqué, la critique d'Amazon effectuée par la ministre de la Culture et de la Communication.

Aurélie Filippetti avait déclaré, dans un entretien paru le 14 septembre dans divers quotidiens de l'Est à l'occasion de la Foire du livre de Nancy, que le site de vente en ligne Amazon risquait « de tuer » les librairies indépendantes en France. « Il n'est pas normal qu'Amazon contourne par des prix bas la loi du prix unique en étant installé en Luxembourg et en ne payant pas de fiscalité juste en France », avait-elle affirmé.

Les membres du SDLC, qui affirment dénoncer depuis 2004 les effets de cette concurrence sur le net, « soutiennent cette démarche ».

La délicate notion des "livres neufs" d'Amazon

Ils signalent également un risque à venir. « La notion même de livres neufs sur le site d'Amazon est sujette à caution et pourrait permettre à ce distributeur de vendre des ouvrages très au-dessous du prix défini par l'éditeur » note le SDLC. Il s'agirait alors d'un contournement de la loi du prix unique et donc d'une concurrence déloyale pour les libraires français.

Alors qu'Aurélie Filippetti s'est engagée à aider les librairies françaises à s'adapter aux enjeuxdu numérique, les librairies du SDLC affirment être « à son côté » pour que des solutions soient rapidement décidées.

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